Les faits se sont déroulés alors que l’homme se trouvait au siège du parti, rue Michel-Ange, dans le 16e arrondissement de Paris, ce samedi.

Un ancien assistant parlementaire du Rassemblement national (RN) a tenté de mettre fin à ses jours ce samedi 21 juin à Paris, a appris Le Figaro de sources proches du parti, confirmant des informations de Paris Match . D’après nos confrères, cet employé, qui occupait un poste de standardiste, aurait utilisé un pistolet d’abattage pour tenter de se suicider.

Les faits se sont déroulés dans l’après-midi, alors que cet ancien assistant parlementaire de Louis Aliot se trouvait au siège du Rassemblement national, rue Michel-Ange, dans le 16e arrondissement de Paris. D’après Victor Chabert, conseiller de Jordan Bardella, son geste relèverait du «motif personnel», et serait «en lien avec une relation amoureuse». D’après l’AFP, l’homme avait «écrit à des proches» en ce sens.

Toujours selon nos confrères, Laurent Salles fait partie des 24 coprévenus du procès des assistants parlementaires RN. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. Auparavant employé du parti, il avait été embauché en juillet 2014 par l’actuel numéro 2 du Rassemblement national Louis Aliot, sans même passer d’entretien. L’enquête, résumée par le tribunal, n’a montré «aucune trace» d’un quelconque travail de Laurent Salles pour Louis Aliot et relevé un «unique SMS» échangé en huit mois entre les deux hommes.

Tout laisse à penser en fait, selon l’accusation, que Laurent Salles travaillait en réalité pour Yann Le Pen (sœur de Marine Le Pen), à l’organisation des grands évènements du parti. Durant le procès, M. Salles avait souhaité exercer son droit au silence.