Auréolée de son titre de voiture de l’année 2025, la Renault 5 caracole aujourd’hui parmi les meilleures ventes de véhicules électriques dans l’Hexagone. Le Losange aura-t-il également le nez creux avec la Renault 4, qui reprend la même recette que la citadine susmentionnée ? Voici cinq points jouant en faveur du SUV électrique ouvertement inspiré de la 4L des années 1960.
La Renault 4 multiplie habilement les clins d’oeil à la 4L
Au milieu de la production automobile actuelle, la nouvelle R4 affiche un visage pour le moins singulier… qui titillera l’esprit des plus anciens d’entre nous. En effet, sa calandre au contour rétroéclairé évoque sans détours celle de la 4L de 1968, alors que les feux circulaires font le parallèle avec les optiques ronds des premiers modèles de 1961. Son logo éclairé, une première sur une Renault de série, se veut en revanche bien dans son temps.
De profil, ce sont les bas de portières canelés qui rappelleront forcément les protections en plastique de la 4L. Même chanson concernant le vitrage, avec une troisième vitre de custode plus étroite à la forme caractéristique. Les glaces coulissantes n’ont cependant pas été reconduites pour des questions d’homologation et donc de coût. A l’arrière, le grand hayon doublé de feux verticaux fait une nouvelle fois écho à l’ancêtre.
© Renault
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La Renault 4 dispose d’un système d’infodivertissement particulièrement performant
Ce n’est sûrement pas au registre du multimédia que la nouvelle Renault 4 s’inspire du passé. Basée sur Google Automotive, son interface de 10 pouces se montre ici très performante avec des graphismes de haute qualité accompagnés d’une réactivité sans faille. Les menus sont également présents en nombre et proposent un éventail de fonctionnalités. Notons en prime que la R4 peut accueillir plus de 50 applications disponibles via Google Play.
En bonus, Renault a développé un assistant virtuel se présentant sous la forme d’un avatar nommé “Reno”. Epaulé par ChatGPT, cette intelligence artificielle répond de manière fluide à la plupart des questions et peut même agir sur le véhicule en planifiant la charge et en préconditionnant l’habitacle, entre autres. A ce registre, la Renault 4 est bien placée, bien mieux qu’une grande partie de la concurrence plutôt gauche.
© Renault
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La Renault 4 est beaucoup plus pratique que la Renault 5
En dépit d’un chiffre inférieur, la Renault 4 est bel et bien plus pratique que la Renault 5. Ses dimensions sont effectivement supérieures avec une longueur de 4,14 m, une largeur de 1,80 m et une hauteur de 1,57 m, soit respectivement 22, 3 et 7 cm de plus que la R5 ! De cela découlent naturellement des cotes d’habitabilité revues à la hausse comme en témoignent l’espace aux jambes et la garde au toit, bien supérieurs par rapport à la R5 critiquée à juste titre sur ce point.
Les bagages ne sont pas en reste puisque le coffre de 420 l affiche au bas mot 100 l de plus que celui de la Renault 5. Et une fois la banquette fractionnable rabattue, le volume d’emport grimpe à près de 1 405 l, une valeur exceptionnelle pour la catégorie. Notons en prime que le hayon dégage une ouverture très appréciable avec un seuil de chargement bien bas, et qu’il est possible de mettre en tablette le siège passager avant pour obtenir une longueur de chargement de 2,20 m.
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La Renault 4 est une électrique mature
Contrairement à nombre de rivales, la Renault 4 est basée sur une plateforme dédiée exclusivement à la motorisation électrique. Elle embarque ainsi de nombreuses fonctionnalités bien appréciables comme la conduite à une pédale à partir de la finition Techno, une première chez la marque française. Son planificateur d’itinéraire connecté permet en outre de préconditionner la batterie à l’approche des bornes rapides afin d’optimiser le temps de charge par temps froid.
Dans le registre hivernal, la Renault 4 possède en série une pompe à chaleur limitant la consommation quand beaucoup de concurrentes facturent cet équipement en supplément, quand bien même il est disponible ! Pour arranger les choses, le petit SUV retient d’office un chargeur AC pouvant délivrer jusqu’à 11 kW alors qu’il est coutume de se limiter à 7,4 kW sur le segment.
La recharge en courant continu DC est en revanche conforme à la catégorie, avec 100 kW au maximum. Ultime friandise, la R4 propose en option la charge bidirectionnelle V2L permettant d’alimenter de petits appareils électroménagers.
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La Renault 4 démarre sous les 30 000 € avec la petite batterie
Pour tirer ses tarifs vers le bas, la Renault 4 met en avant une petite batterie de 40 kWh. Uniquement associé à la finition de base Evolution, cet accumulateur est couplé à un électromoteur de 120 ch et autorise une autonomie de 309 km contre 29 990 €. Son chargeur embarqué limite alors sa puissance à 80 kW en courant continu, rendant les longues escapades occasionnelles.
Il faudra logiquement se tourner vers la batterie de 52 kWh pour donner à la R4 toute la polyvalence qu’elle mérite. Le rayon d’action franchit ainsi les 400 km, la puissance de charge DC atteint les 100 kW et la puissance moteur grimpe à 150 ch. Le prix passe alors à 33 490 €, toujours avec le niveau Evolution. Pour bénéficier d’une présentation plus avenante, il faudra néanmoins viser la finition Techno, facturée 35 490 €.
C’est d’ailleurs celle que nous conseillons car le haut de gamme Iconic place la barre bien trop haut, à 37 490 € minimum. Bien sûr, la R4 est dans ce cas encore mieux apprêtée, mais les apports (peinture bicolore, garnitures intérieures améliorées, aides à la conduite…) ne méritent pas ce supplément, d’autant plus qu’ils peuvent être pour la plupart rattrapés en option sur la version Techno.
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