L’humoriste et comédienne était l’invitée d’Isabelle Ithurburu dans «50’Inside» ce samedi 21 juin. L’occasion pour elle de livrer une nouvelle facette d’elle-même.

Connue du public depuis 2016 pour ses talents d’humoriste, Élodie Poux s’impose de plus en plus dans le paysage audiovisuel français depuis ces derniers mois. Après avoir accepté un rôle dans la série «Scènes de ménage» diffusée sur M6, elle opère depuis le mois de mai dans l’émission «Mask Singer» aux côtés de Kev Adams, Chantal Ladesou et Laurent Ruquier.

Et si son visage est de plus en plus familier aux téléspectateurs, son histoire l’est moins. Avant de partir à l’assaut du monde de l’humour, la femme d’origine nantaise était animatrice en périscolaire. «J’ai tout quitté. La maison, la personne avec qui j’étais, mon emploi, toute ma famille et mes amis. La passion était plus forte que tout le reste», a-t-elle avoué à Isabelle Ithurburu dans le portrait de la semaine de «50’Inside».

Depuis son enfance, l’humoriste et comédienne est atteinte d’un trouble neurologique rare appelé prosopagnosie. Il se caractérise par l’incapacité à reconnaître les visages humains. «J’ai été hyper soulagée», a-t-elle expliqué lorsque le diagnostic a été posé. «Je peux ne pas reconnaître un oncle, une personne avec qui je travaille depuis dix ans. Les gens qui l’ont entendu, qui savent et qui me connaissent se représentent quand ils me croisent et ça facilite grandement ma vie», a-t-elle reconnu sans pour autant être totalement libérée. «Je sais dans la vie de tous les jours, surtout dans des événements où on est tous réunis et tout, que je blesse beaucoup de personnes. Qui soit n’y croient pas, soit se disent : “Mais moi quand même”, comme si ça avait une importance. Mais j’espère qu’ils me croient et qu’ils savent que ce n’est pas exprès.»

Mais de cette différence, Élodie Poux a su en faire une force en en riant dans ses spectacles. Pourtant, elle ne se pensait pas destinée à une carrière d’humoriste. «Petite, je voulais jouer dans des films. Je tournais des films dans ma chambre. Je regardais tous les making-of de tous les films…», a-t-elle confié alors que l’intervieweuse soulignait que ce projet était encore réalisable. «Si un réalisateur regarde…» a-t-elle lancé face à la caméra en riant. L’appel est lancé !