L’animatrice de télévision a dévoilé les coulisses de sa participation à l’émission de France 2. Et cinq ans plus tard, elle ne semble pas près de remettre les pieds au Fort.
Près d’un an est passé depuis le lancement des Jeux olympiques de Paris 2024. Et alors que la vasque est sur le point de s’embraser à nouveau et de s’élever dans le ciel du jardin des Tuileries ce samedi 21 juin, Daphné Bürki était l’invitée d’Eric Dussart et Jade dans «On refait la télé».
La directrice Stylisme et Costumes des cérémonies a profité de cette interview pour revenir sur les coulisses et les polémiques entourant l’événement, le décès de son compagnon, survenu brutalement quelques semaines avant les JO mais également sa participation à l’émission de France 2, «Fort Boyard», en 2020. Et bien que cinq ans soient passés, cette expérience reste traumatisante pour l’animatrice.
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«Ils m’ont fait un sale coup, a-t-elle souligné face à Eric Dussart avant de développer son propos, parce qu’en fait on remplit un questionnaire quelques jours avant par rapport aux allergies ou aux phobies. Et en fait, ils utilisent ce questionnaire pour au contraire vous plonger dans les abîmes de vos angoisses.» En découvrant le pot aux roses, l’animatrice de télévision s’est braquée. «Moi, femme de télé, j’ai pris le temps de leur dire : “vous n’aurez pas votre séquence, je vous le dis, vous ne l’aurez pas”», a-t-elle soutenu à la production de l’émission.
«J’ai un problème de vertige qui est somme toute assez récent mais vraiment je leur ai dit que je n’y arriverai pas et que ça va mal se passer, ça va être tendu, ça ne va pas être sympa comme “oh oh oh, je suis sexy en haut d’un mât”, Non !», a-t-elle détaillé avec vigueur cinq ans plus tard.
Et malgré les tentatives d’encouragement de la production, Daphné Bürki a fait cette épreuve à contrecœur. «C’est Passe-Partout qui m’a emmenée tant bien que mal, parce que j’étais déjà en larmes, au dernier étage. Arrivée en haut j’ai pleuré pendant à peu près une heure, parce que ça ne se voit pas au montage. J’étais en larmes, et pendant l’heure il y a des gens très discrètement qui viennent te mettre le baudrier mais je ne le voyais pas tellement je pleurais. Ce n’était pas sympa.»
Daphné Bürki est finalement parvenue à s’élancer sur la «chaise instable» suspendue à plusieurs mètres du sol. «En réalité cette séquence a mis deux heures et demie à être enregistrée et une fois que tu arrives au bout, tu n’as plus de force, tu as tes muscles qui sont tétanisés donc tu sautes comme un chat anesthésié. Mais c’est-à-dire qu’on te dit : “Tue-toi” en fait.» Eric Dussart a alors pris un certain recul face à cette déclaration en soulignant que jamais personne n’était mort lors de l’émission. «Il y avait du vent à 100km/h, bref j’ai eu très très peur. Je n’ai pas marché pendant trois jours derrière quand même.»