Parmi les tableaux de la cérémonie des Jeux Olympiques de Paris 2024, celui imaginé avec Philippe Katerine. Perçu par certains comme une parodie de la Cène, celui-ci a déclenché une vive polémique. Une autre scène représentant Marie-Antoinette décapitée a également été pointée du doigt. Pour Daphné Bürki, ces réactions sont venues à l’encontre de l’intention originelle de l’événement. « On a fait des cérémonies pour se rassembler et je ne pensais pas qu’en faisant un banquet sur un tableau que vous avez vu 300 fois au Louvre ou au musée […] les gens allaient forcément projeter quelque chose. »

Mais c’est surtout la violence de certains discours qui a marqué l’animatrice : « Ce n’est pas qu’il y a eu des problèmes avec certains catholiques, c’est qu’il y a eu de l’handiphobie, de la transphobie, de l’homophobie, de l’antisémitisme. Il y a tout eu. (…) La haine est très, très bien organisée. Il faudrait que la paix le soit aussi »

Et pourtant, rien dans les intentions ou le contenu transmis à la presse ne pouvait laisser présager un tel contresens : « On envoie ce qu’on appelle un « media guide » aux journalistes du monde entier (…) il n’y avait aucune ambiguïté sur le moindre centimètre carré de ce tableau« . Elle rappelle que l’événement a été vu plus de cinq milliards de fois à travers le monde et que toute création d’une telle envergure est forcément sujette à des réactions extrêmes.

« J’étais habituée à prendre des menaces de mort »

Au-delà de la polémique publique, Daphné Bürki a aussi été personnellement visée. Sur les réseaux sociaux, elle a reçu une avalanche de critiques, jusqu’à des menaces de mort, y compris après des prises de position de grandes figures politiques internationales. « Le lendemain de la cérémonie, il y a Donald Trump, Elon Musk et Erdogan qui lâchent les chiens et qui disent : « ça ne se passera jamais chez nous ». Là, on peut parler de vraies menaces de mort et de gens du monde entier » avoue-t-elle avant de poursuivre avec ironie : « J’ai eu des menaces de mort dans différentes langues. Je peux mettre ça sur mon Wikipédia« .

Si certains internautes lui reprochaient de « trop se mettre en avant », elle relativise aujourd’hui, précisant que l’ampleur des critiques en ligne reste le fait d’une minorité bruyante. « C’était tout petit en réalité […] une centaine de tweetos différents et qui ont fait beaucoup de bruit ».

Elle confesse avoir été profondément touchée par cette violence verbale, bien qu’elle y soit, malheureusement, en partie habituée : « J’ai toujours pris la parole contre les extrêmes. […] Cette phrase est bizarre, mais je vais la dire : j’étais habituée à prendre des menaces de mort« .

Depuis, elle a tourné la page des réseaux sociaux : « Twitter, c’est fini pour moi. Je n’ai pas fermé, mais je ne poste plus. D’ailleurs ça s’appelle X, et peut-être que c’est un endroit à fermer », conclut-elle dans On refait la télé.

Les improbables d’Eva Kruyver

Eva Kruyver s’est amusée à fouiller dans les dossiers de Daphné Bürki : ses bêtises au collège, son talent de chanteuse ou encore ses tatouages, découvrez les improbables en vidéo.

Une actualité bien remplie

Loin de se laisser abattre, Daphné Bürki continue d’enchaîner les projets. Ce 21 juin, elle présentera en direct la Fête de la musique sur France 2 aux côtés de Mohammed Bouhafsi. Et à partir du 10 juillet, elle sera dans le jury d’une version « All Stars » du concours Drag Race réunissant d’anciennes reines du concours de Drag Queens . A découvrir sur France 2 et sur la plateforme france.tv.

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