Luis Enrique aurait sans doute préféré aborder cette rencontre face à Seattle avec 6 points dans sa besace, pour faire redescendre la pression et souffler ses cadres. Mais la défaite du Paris Saint-Germain face à Botafogo (0-1) a conféré à cette ultime rencontre de groupes de la Coupe du monde des clubs face à Seattle, ce lundi soir au Lumen Field, une importance capitale : la qualification, ou le retour à Paris.

L’entraîneur parisien avait opéré quatre changements dans son onze de départ entre les matchs face à l’Atlético de Madrid (4-0) et celui face aux Brésiliens, avec les entrées de Beraldo, Hernandez, Zaïre-Emery et Mayulu dans la composition.

Il pourrait revenir à une équipe-type pour cette rencontre décisive à Seattle, sur la terre de son adversaire du soir ce lundi, afin de se rapprocher de la composition qui a largement triomphé de l’Inter en finale de la Ligue des champions, puis de l’Atlético le 15 juin, et ainsi mettre toutes les chances de succès de son côté.

De retour à l’entraînement collectif, Ousmane Dembélé risque d’être encore un peu juste pour démarrer, après plus de deux semaines d’inactivité. Il a été remplacé par Gonçalo Ramos à la pointe de l’attaque parisienne sur les deux premiers matchs, mais ce dernier n’a pas vraiment saisi sa chance de marquer des points, avec deux performances moyennes.

Luis Enrique pourrait donc décider de faire confiance à un trio différent en pointe, avec trois hommes en pleine bourre : Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Dans un PSG en perpétuel mouvement, leur rôle serait forcément multiple. Derrière, on pourrait retrouver du classique, avec les retours de Marquinhos, Mendes, Neves et Ruiz dans le 11. Et, pourquoi pas, une apparition d’Ousmane Dembélé à un moment dans la rencontre.