Il lui manquait la baguette, certes. Mais de sa position centrale en haut de son socle (ceint de barrières, sécurité oblige), doigt pointé droit devant lui, Stanislas s’est naturellement posé, comme chaque année à pareille époque, en chef d’orchestre de la soirée la plus rythmée de l’année : celle de la Fête de la musique.
L’un des premiers à se lancer au centre-ville, au pied de la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation en milieu d’après-midi, le DJ de Ramasse ta basse aura contribué à mettre sur orbite une fiesta allant crescendo et promettant de s’étirer (au moins) jusqu’à 1 h, heure officielle de la fin de la partie.
Aux quatre coins de la ville, de L’Autre canal aux guinguettes, des terrasses de bars aux salles de MJC, de place en square et à la faveur d’une météo au diapason, on aura donc écouté, dansé, chanté et trinqué allègrement dans une ville transformée en scène à ciel ouvert. Un ciel teinté rock, techno, blues ou encore classique au gré des sites et des moments.
Le tout, évidemment, sous l’œil vigilant des forces de sécurité, agents municipaux, citoyens réservistes et autres bénévoles associatifs, comme toujours mobilisés, et sans qui la fête ne serait pas.