EXCLUSIF – Selon la Direction générale des entreprises, les PME et les ETI ont des difficultés à recruter et à se financer, ce qui freine les hausses de cadence.

Quel est l’état de forme de la filière aéronautique française ? Et, en particulier, des sous-traitants auxquels les grands groupes achètent plus de 60 % de la valeur ajoutée de leurs produits finis ? L’État prend régulièrement le pouls de cette industrie stratégique pour l’économie et la souveraineté du pays. Il publie ce lundi les résultats d’une enquête, réalisée en avril 2025 par la Direction générale des entreprises (DGE) auprès d’un panel représentatif en termes d’activité et de positionnement au sein de la chaîne de valeur de 516 sociétés, dont 77 % de petites et moyennes entreprises (TPE et PME) et d’acteurs de taille intermédiaire (ETI). Il en ressort une image tout en contraste.

D’un côté, la filière, qui emploie 220 000 salariés et compte un millier d’acteurs, dont 500 sont membres du Gifas, le syndicat patronal de l’aéronautique, est en bonne santé. « L’industrie, dans son ensemble, est en croissance, avec une hausse de 10 % de son activité, à 77,7 milliards d’euros…

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Le Figaro

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