Samedi 17 mai

07:12

Ce live est désormais terminé

Retrouvez toute l’actualité liée à la guerre en Ukraine dans notre dossier spécial.

05:40

L’Australie «consternée» par l’emprisonnement d’un ressortissant pour «mercenariat» en Ukraine

L’Australie s’est dite «consternée» samedi par la condamnation à 13 ans de prison dans les territoires d’Ukraine occupés par la Russie d’un ressortissant australien considéré comme un «mercenaire» au profit de Kiev. «Le gouvernement australien est consterné par le simulacre de procès et la condamnation à 13 ans de prison infligée à l’Australien Oscar Jenkins», a réagi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong.

Canberra a «clairement indiqué» à Moscou qu’il devait être traité comme un prisonnier de guerre, par son statut de militaire d’active de l’armée régulière ukrainienne, a-t-elle précisé par voie de communiqué. Oscar Jenkins, originaire de Melbourne, a été condamné vendredi «à 13 ans de privation de liberté dans une colonie pénitentiaire de régime strict», a annoncé sur Telegram le parquet de la région de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, presque totalement contrôlée par la Russie.

Le tribunal a reconnu cet ancien professeur de biologie âgé de 33 ans coupable de «participation à un conflit armé en tant que mercenaire» pour avoir combattu entre mars et décembre 2024 contre l’armée russe aux côtés des soldats ukrainiens.

Vendredi 16 mai

23:31

En pleins pourparlers difficiles à Istanbul, l’armée ukrainienne «flanche» face aux Russes dans le Donbass

Ces derniers jours, les forces russes ont avancé rapidement entre Pokrovsk et Kostiantynivka, créant un dangereux saillant que les Ukrainiens peinent à résorber. La crainte d’«une grande offensive» resurgit.

19:42

Donald Trump prépare des «échanges» avec les Russes prochainement, selon Emmanuel Macron

«Il y a eu des échanges nombreux, et nous avons pu faire partie des discussions en temps réel. Le président Trump compte organiser des échanges dans les prochaines heures ou les prochains jours avec la partie russe», a déclaré Emmanuel Macron ce vendredi soir lors d’une conférence de presse à Tirana, en Albanie, au sujet des négociations à Istanbul entre Russie et Ukraine.

«Je pense que ce seront d’abord des contacts téléphoniques», a ajouté le chef de l’État, qui a aussi dénoncé un «refus russe» d’un cessez-le-feu «inacceptable».

19:38

Emmanuel Macron annonce la préparation de «nouvelles sanctions» si aucun accord n’aboutit à Istanbul

«Nous préparons de nouvelles sanctions avec les États-Unis au cas où» la réunion n’aboutirait sur aucun accord conclu à Istanbul, a annoncé Emmanuel Macron ce vendredi lors d’un point presse en Albanie. «Nous continuons de soutenir un cessez-le-feu de 30 jours» en Ukraine, a-t-il ajouté.

18:56

Russie : la croissance ralentit au premier trimestre, l’inflation reste élevée

La croissance du PIB russe a ralenti au premier trimestre 2025 à 1,4%, son niveau le plus faible depuis les trois premiers mois de 2023, a annoncé vendredi l’agence nationale de statistiques, Rosstat, en plein ralentissement de l’économie nationale.

L’inflation, tirée par les conséquences des sanctions occidentales et l’explosion des commandes militaires nécessaires à la poursuite du conflit en Ukraine, reste elle à un niveau élevé (+10,23%), selon Rosstat.

Le chiffre de croissance vient confirmer les analyses des observateurs qui ont noté un ralentissement général de l’économie russe depuis plusieurs semaines, malgré un budget fédéral en hausse, qui maintient l’activité. De son côté, la hausse des prix se maintient à plus de 10%, largement au-dessus de la cible de 4% de la Banque centrale de Russie (BCR).

17:46

Une rencontre Zelensky-Poutine doit être «la prochaine étape», estime un négociateur ukrainien

Une rencontre entre les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine doit être «la prochaine étape», a déclaré à Istanbul, le négociateur principal ukrainien à l’issue des premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis le printemps 2022.

«Je pense que la prochaine étape serait d’organiser une réunion au niveau des dirigeants», a dit Roustem Oumerov, ministre ukrainien de la Défense, lors d’une brève intervention face à la presse à Istanbul. Vladimir Poutine a pourtant refusé ces derniers jours de rencontrer son homologue ukrainien, qui lui avait proposé un échange «en personne» en Turquie.

17:13

La délégation ukrainienne va quitter Istanbul vendredi

Une source au sein de la délégation ukrainienne a déclaré à l’AFP vendredi que l’équipe envoyée par le président Volodymyr Zelensky pour discuter avec les Russes à Istanbul allait quitter la ville turque dans la soirée.

«La délégation ukrainienne quitte Istanbul aujourd’hui», a indiqué cette source ukrainienne, quelques heures après les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens depuis le printemps 2022, qui n’ont pas abouti à un accord de cessez-le-feu, comme le demandait Kiev.

16:06

Macron juge «inacceptable» que Moscou ignore de nouveau un appel au cessez-le-feu

Le président français Emmanuel Macron a jugé «inacceptable» vendredi que la Russie n’ait de nouveau pas répondu à un appel au cessez-le-feu des Américains et des Européens en Ukraine.

Il est «inacceptable, pour une deuxième fois, que la Russie, le président Poutine, ne répondent pas aux demandes qui ont été faites par les Américains, soutenus par l’Ukraine et les Européens», a-t-il dit à l’issue d’un entretien téléphonique de ses homologues européens Friedrich Merz, Keir Starmer, Donald Tusk et lui-même avec le président américain.

15:52

La Russie se dit «satisfaite» des pourparlers avec Kiev et «prête à poursuivre les contacts»

Par la voix de son négociateur, la Russie se dit «satisfaite» de l’issue des premiers pourparlers de paix depuis 2022 avec l’Ukraine menés à Istanbul et affirme être «prête à poursuivre les contacts».

«Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits du résultat et prêts à poursuivre les contacts», a déclaré Vladimir Medinski lors d’une brève allocution à la presse.

15:47

La Russie et l’Ukraine ont discuté d’un cessez-le-feu, d’une rencontre Zelensky-Poutine et d’un échange de prisonniers

Les négociateurs russe et ukrainien ont annoncé vendredi, après leurs pourparlers à Istanbul, avoir évoqué la possibilité d’instaurer un cessez-le-feu, d’organiser une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky et prévoir un échange de prisonniers de 1000 personnes de chaque camp.

«Dans les prochains jours, un échange massif de prisonniers, à raison de 1000 contre 1000, aura lieu», a annoncé le négociateur russe Vladimir Medinski. Une information confirmée par le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov.

15:34

Zelensky, Merz, Macron, Starmer et Tusk ont parlé au téléphone avec Trump

Les dirigeants ukrainien, allemand, français, britannique et polonais ont échangé au téléphone avec le président américain Donald Trump, a annoncé vendredi la présidence ukrainienne, après la fin des premiers pourparlers de paix entre Moscou et Kiev depuis le printemps 2022.

«Le président Zelensky, le président Macron, le chancelier Merz, le premier ministre Starmer et le premier ministre Tusk ont eu un entretien téléphonique avec Donald Trump», a indiqué aux journalistes le porte-parole du président ukrainien, Serguiï Nykyforov.

15:27

Macron, Merz, Starmer et Tusk se réunissent avec Zelensky à Tirana

Les dirigeants français Emmanuel Macron, allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer, polonais Donald Tusk et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se sont réunis vendredi à Tirana, en marge d’un sommet, peu après la fin d’un round de discussions russo-ukrainiennes en Turquie, a indiqué l’Élysée.

Le président ukrainien a peu auparavant appelé à une «réaction forte» en cas d’échec des pourparlers devant les dirigeants du continent européen en Albanie. Emmanuel Macron a estimé pour sa part que la Russie n’avait «pas envie» de conclure un cessez-le-feu en Ukraine et qu’il allait falloir mettre une «pression accrue» pour l’y contraindre.

15:26

EN CARTES – En pleins pourparlers difficiles à Istanbul, l’armée ukrainienne «flanche» face aux Russes dans le Donbass

Un observateur qui scruterait l’activité militaire russe en Ukraine ces derniers jours, sans suivre l’activité diplomatique, aurait du mal à imaginer qu’un projet d’éventuel cessez-le-feu fait l’objet de négociations balbutiantes et chaotiques entre Moscou et les Occidentaux. Les gains territoriaux russes, après avoir ralenti au cours de l’hiver et au début du printemps – hormis dans la région de Koursk où les Ukrainiens ont été sèchement battus – repartent à la hausse depuis une semaine sur plusieurs fuseaux du front. «Ils ont quintuplé en trois jours par rapport aux valeurs du dernier mois», illustre un haut gradé français.

Ainsi, le front se fissure à plusieurs endroits, vers Pokrovsk, en direction de Kostiantynovka ou même vers Lyman. «Les Ukrainiens flanchent. Les Russes, qui varient les axes d’effort, les poussent à engager, trop tardivement, des réserves trop insuffisantes. La résilience du système ukrainien semble désormais peu en capacité d’absorber les chocs successifs», redoute un autre officier supérieur, fin connaisseur du dossier ukrainien.

14:55

Une reprise des pourparlers russo-ukrainiens vendredi «possible» mais pas encore «prévue»

Une reprise des pourparlers russo-ukrainiens est «possible» vendredi, mais pas encore «prévue» à ce stade, a indiqué à l’AFP un haut responsable ukrainien au fait de ces discussions, les premières directes depuis 2022.

«Il est possible que quelque chose se passe aujourd’hui» mais «pour l’instant, rien n’est prévu», a-t-il dit. «Nos équipes sont prêtes à travailler aussi longtemps que nécessaire», a-t-il ajouté, déplorant une délégation russe «faible», incapable selon lui de «prendre une décision substantielle pour mettre fin à la guerre».

14:34

L’Ukraine accuse la Russie de faire des demandes territoriales «inacceptables»

La Russie a demandé, lors des pourparlers d’Istanbul, que l’Ukraine cède de nouveaux territoires, a accusé vendredi un responsable ukrainien auprès de l’AFP, qualifiant ces exigences d’«inacceptables» et visant à faire dérailler les négociations.

«Les représentants russes présentent des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion», dont «le retrait des forces ukrainiennes de vastes parties du territoire ukrainien qu’elles contrôlent pour qu’un cessez-le-feu puisse être instauré», a affirmé cette source diplomatique à l’AFP sous couvert d’anonymat.

La délégation ukrainienne, dirigée par le ministre ukrainien de la Défense Rustem Umerov, lors de la une réunion avec la délégation russe à Istanbul, en Turquie, le 16 mai.
Arda Kucukkaya/Turkish Foreign M / REUTERS

14:30

Merz juge que les discussions d’Istanbul sont un signal «tout petit» mais «positif»

Le chancelier allemand Friedrich Merz a salué vendredi la tenue à Istanbul de négociations directes entre Moscou et Kiev pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion russe en février 2022.

«Le fait qu’ils se rencontrent aujourd’hui, pour la première fois depuis trois ans et demi, est un premier signal, tout petit mais positif», a-t-il déclaré depuis Tirana lors du sommet de la Communauté politique européenne.

14:29

La réunion à Istanbul entre délégations russe et ukrainienne est «terminée»

La première réunion entre les délégations russe et ukrainienne depuis mars 2022 s’est achevée vendredi à Istanbul après environ 1h40 de discussions, a annoncé une source au ministère turc des Affaires étrangères.

«La réunion est terminée», a indiqué ce responsable à 14h20. Le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a assisté aux échanges, selon ses services.

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan préside une réunion entre les négociateurs ukrainiens et russes à Istanbul, en Turquie, le 16 mai.
Arda Kucukkaya/Turkish Foreign M / REUTERS

13:55

La Russie «n’a pas envie de cessez-le-feu», estime Emmanuel Macron réclamant une «pression accrue»

Le président français Emmanuel Macron a estimé vendredi que la Russie n’avait «pas envie» de conclure un cessez-le-feu en Ukraine et qu’il allait falloir mettre une «pression accrue» pour l’y contraindre.

«Les dernières heures ont montré que la Russie n’avait pas envie d’un cessez-le-feu et (que) s’il n’y a pas une pression accrue des Européens et des Américains pour obtenir ce résultat, il ne sera pas spontané», a-t-il dit, en référence à de nouvelles sanctions, en ouverture d’un sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Tirana.

13:42

Zelensky regrette que Poutine ait «eu peur» de se rendre en Turquie

Volodymyr Zelensky regrette que Vladimir Poutine ait «eu peur» de se rendre en Turquie, en marge du sommet de la Communauté politique européenne sur la place Skanderbeg à Tirana. Le président ukrainien a appelé à une «réaction forte» de la communauté internationale en cas d’échec des pourparlers avec la Russie prévus à Istanbul.

«S’il s’avère que la délégation russe n’est là que pour les apparences et ne peut aboutir à aucun résultat aujourd’hui, alors tout le monde devra répondre», a-t-il déclaré depuis Tirana. «Il doit y avoir une réaction forte, y compris des sanctions», a-t-il ajouté.

12:58

Ankara réclame un cessez-le-feu «dès que possible»

La Turquie a réclamé ce vendredi un cessez-le-feu «dès que possible» en Ukraine à l’ouverture des premiers pourparlers à Istanbul entre Kiev et Moscou, sous médiation turque.

«Il est d’une importance cruciale qu’un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible», a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan en affirmant que «chaque jour de retard entraîne de nouvelles pertes humaines».

12:44

Début des pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul

Les pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens ont commencé vendredi à Istanbul, une première depuis les premières semaines ayant suivi le lancement de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, a annoncé la diplomatie ukrainienne.

«Les deux parties sont sur place», a indiqué le porte-parole de la diplomatie, Gueorgiï Tykhy, en publiant une photo des responsables russes et ukrainiens assis à la table, face-à-face. La télévision russe d’État a, de son côté, publié la prise de parole d’un médiateur turc en ouverture de la réunion.

12:22

Kiev accuse Moscou de bloquer la participation américaine aux négociations à Istanbul

Un haut responsable ukrainien a accusé la Russie de bloquer la participation américaine aux négociations entre Kiev et Moscou ce vendredi à Istanbul.

«Ils exigent littéralement que les Américains ne soient présents à aucune réunion», a affirmé à l’AFP ce responsable, s’exprimant sous le couvert d’anonymat. «C’est vraiment de l’arrogance ultime. Personne ne s’y attendait», a-t-il ajouté.

12:06

Rubio demande que «le massacre cesse» en Ukraine

«Le massacre doit cesser» en Ukraine, a déclaré vendredi le secrétaire d’État américain Marco Rubio avant des pourparlers entre Moscou et Kiev à Istanbul, selon des propos rapportés par une responsable américaine.

Lors d’une réunion à Istanbul ce vendredi matin entre le chef de la diplomatie américaine et ses homologues ukrainien et turc, les trois parties ont «discuté de l’importance de rechercher une issue pacifique à la guerre entre la Russie et l’Ukraine» et Marco Rubio a «réitéré la position américaine selon laquelle le massacre doit cesser», a indiqué la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce.

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan discute avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Arda Kucukkaya/Turkish Foreign M / REUTERS

12:03

Une rencontre Poutine-Trump sur l’Ukraine «certainement nécessaire», estime le Kremlin

Une rencontre sur l’Ukraine entre les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump, est «certainement nécessaire», a dit vendredi le Kremlin, peu avant des premiers pourparlers russo-ukrainiens depuis le printemps 2022, attendus à Istanbul.

«Une telle rencontre est certainement nécessaire», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien. «Les contacts entre les présidents Poutine et Trump sont extrêmement importants dans le contexte du règlement de la crise ukrainienne», a-t-il ajouté.

11:55

Début d’une rencontre à Istanbul entre représentants russes et américains

À Istanbul, une nouvelle réunion a commencé entre les représentants de la Russie et des États-Unis, selon un responsable américain.

11:35

L’Ukraine veut négocier une rencontre Zelensky-Poutine avec la Russie

L’Ukraine espère pouvoir négocier une rencontre directe entre le président Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine lors des pourparlers prévus entre les deux parties à Istanbul vendredi, a indiqué à l’AFP une source diplomatique ukrainienne.

«Comme nous comprenons qu’il (Vladimir Poutine, NDLR) est le seul à prendre des décisions, une éventuelle rencontre entre le président Zelensky et Poutine sera également inscrite à l’ordre du jour de la délégation ukrainienne», a expliqué cette source sous le couvert de l’anonymat.

11:25

Von der Leyen veut accroître la pression jusqu’à ce que Poutine soit «prêt» pour la paix

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis ce vendredi d’accroître la pression sur Moscou jusqu’à ce que le président russe Vladimir Poutine soit «prêt pour la paix» dans les discussions avec l’Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky «était prêt à une rencontre. Le président Poutine ne s’est pas présenté. Cela démontre une chose: le président Poutine ne veut pas la paix», a-t-elle déclaré puis Tirana. «Nous voulons la paix et nous devons accroître la pression jusqu’à ce que le président Poutine soit prêt pour cela», a-t-elle ajouté, évoquant de nouvelles sanctions en préparation.

11:04

L’Ukraine doute que les négociateurs russes à Istanbul aient un «réel pouvoir de décision»

L’Ukraine doute que les négociateurs russes à Istanbul aient un «réel pouvoir de décision», a indiqué à l’AFP un haut responsable ukrainien peu avant le début des premiers pourparlers directs entre deux belligérants depuis le printemps 2022, quelques semaines après le lancement de l’invasion russe.

Le président russe Vladimir «Poutine a envoyé à Istanbul des personnes qui n’ont aucun réel pouvoir de décision», a dénoncé ce responsable sous couvert de l’anonymat auprès de l’AFP. «Mais si la délégation russe dispose tout de même de certaines prérogatives, elle ne pourra le prouver qu’en acceptant de prendre des mesures concrètes, notamment un cessez-le-feu», a-t-il ajouté.

11:00

Fin de la rencontre à Istanbul entre Ukrainiens, Turcs et Américains

Après une heure de discussions, la première réunion entre l’Ukraine, les États-Unis et la Turquie, vient de prendre fin, selon des sources au sein du ministère turc des Affaires étrangères. Dans une demi-heure, un second rendez-vous entre l’Ukraine, la Russie et la Turquie va se tenir.

10:55

L’Ukraine annonce la perte d’un nouvel avion de combat F-16

L’Ukraine a rapporté ce vendredi avoir perdu un avion de combat de conception américaine F-16, précieux matériel militaire livré par les Occidentaux, deuxième perte officiellement reconnue d’un appareil de ce type depuis leur obtention. Ce F-16 «effectuait une mission de défense contre une attaque aérienne ennemie» dans la nuit de jeudi à vendredi lorsqu’il «a été perdu», a expliqué l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram.

Selon elle, le pilote a «détruit trois cibles aériennes et s’attaquait à la quatrième à l’aide d’un canon embarqué» mais a été confronté à une «situation d’urgence à bord» et a dû s’éjecter de l’appareil. «Le pilote a été rapidement retrouvé et évacué» et se trouve en bonne santé, a-t-elle ajouté.

L’armée de l’air ukrainienne a affirmé dans un communiqué séparé que la Russie avait lancé sur l’Ukraine «112 drones d’attaques» et de divers autres types, continuant ses attaques malgré un ultimatum européen et américain lancé lundi. L’armée de l’air a expliqué avoir abattu 73 de ces drones dans l’est, le nord, le sud et le centre du pays.

L’Ukraine avait déjà annoncé fin août la perte d’un premier F-16, qui s’était écrasé en repoussant une attaque de missiles russes, tuant son pilote formé aux États-Unis. La Russie avait de son côté revendiqué mi-avril avoir abattu un deuxième F-16 sans que cela soit confirmé par les Ukrainiens. L’armée de l’air ukrainienne avait toutefois annoncé la mort d’un de ses pilotes, Pavlo Ivanov, lors d’une mission de combat dans un F-16.

Kiev a reçu en août 2024 ces avions de combat après les avoir réclamés à cor et à cri aux Occidentaux pendant plus de deux ans. Ces appareils ont été présentés comme le joyau de la couronne dans la liste du matériel militaire que l’Ukraine a demandé à ses alliés.

10:39

La priorité de Kiev est d’obtenir de la Russie un «cessez-le-feu inconditionnel»

La priorité de Kiev est d’obtenir de Moscou un «cessez-le-feu inconditionnel», a déclaré le chef du cabinet de la présidence ukrainienne ce vendredi avant des pourparlers avec la Russie à Istanbul, les premiers depuis le printemps 2022.

«La délégation ukrainienne est à Istanbul aujourd’hui pour parvenir à un cessez-le-feu inconditionnel : c’est notre priorité», a indiqué Andriï Iermak, bras droit de Volodymyr Zelensky, sur le réseau social X.

10:24

Poutine a fait une «erreur» en envoyant une équipe de «second rang»

À son tour, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est exprimé ce vendredi matin et considère que le président russe Vladimir Poutine a fait une «erreur» en envoyant une équipe de «second rang» participer aux pourparlers avec l’Ukraine en Turquie.

«Je pense que Poutine a fait une énorme erreur», a-t-il déclaré à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne à Tirana. «Il sait très bien que la balle est dans son camp, qu’il est en difficulté et qu’il a fait une énorme erreur», a-t-il poursuivi. «Je pense que toute la pression est désormais sur Poutine», a-t-il ajouté.

10:22

Il est «clair» que la Russie «ne veut pas la paix», déclare la chef de la diplomatie de l’UE

La chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a estimé ce vendredi que les derniers rebondissements dans les discussions sur l’Ukraine démontraient que la Russie ne veut pas la paix, appelant à «mettre la pression» sur Moscou. «Nous voyons clairement que la Russie ne veut pas la paix et que tous les autres la veulent», a-t-elle déclaré à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne à Tirana.

Alors qu’une réunion va se tenir à la mi-journée entre la Russie, la Turquie et l’Ukraine, Vladimir Poutine a décidé de ne pas participer à ce rendez-vous.

10:00

Début d’une rencontre à Istanbul entre Ukrainiens, Turcs et Américains

Les délégations américaine, ukrainienne et turque ont entamé une réunion à Istanbul, selon une source du ministère turc des affaires étrangères, dans le cadre des efforts visant à parvenir à un accord pour mettre un terme à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Les discussions, menées par le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, réunissent côté américain le secrétaire d’État Marco Rubio, l’ambassadeur des États-Unis à Ankara Tom Barrack et le représentant spécial des États-Unis pour l’Ukraine Keith Kellogg. Côté ukrainien sont présents le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak et les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, Roustem Oumerov et Andriï Sybiga, selon ces sources du ministère turc des affaires étrangères.

09:59

Les Ukrainiens ont rencontré des responsables européens avant les pourparlers avec la Russie

De hauts responsables ukrainiens ont rencontré ce vendredi à Istanbul des représentants sécuritaires européens, avant les pourparlers prévus avec la Russie dont les Européens sont exclus, a indiqué à l’AFP une source au sein de la délégation ukrainienne.

Cette rencontre a eu lieu entre les ministres ukrainiens de la Défense Roustem Oumerov, des Affaires étrangères Andriï Sybiga et le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak d’un côté, et des conseillers à la sécurité français, allemand et britannique, ainsi que l’émissaire américain Keith Kellogg de l’autre, a indiqué cette source.

09:58

Trump dit qu’il verra Poutine «dès qu’il sera possible d’organiser» une rencontre

Le président américain a déclaré ce vendredi qu’il rencontrera le dirigeant russe Vladimir Poutine «dès qu’il sera possible d’organiser» un rendez-vous.

Il a par ailleurs indiqué qu’il rentrerait à Washington après avoir achevé sa tournée dans le Golfe, notamment pour faire la connaissance du garçon auquel sa fille Tiffany Trump vient de donner naissance. «Voyons ce qui se passe avec la Russie et l’Ukraine», a-t-il dit.

Le président américain Donald Trump a pris la parole lors d’un forum d’affaires au Qasr Al Watan, à Abu Dhabi, ce vendredi 16 mai.
Amr Alfiky / REUTERS

09:39

La Chine espère un accord de paix «juste» et «durable»

La Chine a dit ce vendredi espérer un accord de paix «juste» et «durable» entre la Russie et l’Ukraine, au moment où Moscou et Kiev s’apprêtent à tenir à Istanbul leurs premières négociations directes depuis 2022.

«Nous espérons que toutes les parties concernées poursuivent les pourparlers et les négociations en vue d’aboutir à un accord de paix juste, durable et contraignant, acceptable pour toutes les parties, afin de parvenir à un règlement politique de la crise ukrainienne», a déclaré lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

09:31

Plusieurs voitures arrivent au palais de Dolmabahçe à Istanbul

Dans 15 minutes, une première réunion entre l’Ukraine, la Turquie et les États-Unis va se tenir au palais de Dolmabahçe à Istanbul. Des premières voitures noires, un véhicule blindé mais aussi deux minibus blancs ont été aperçus par les journalistes présents sur place.

Le personnel de sécurité veille au grain alors que des véhicules arrivent au bureau de travail de Dolmabahce de la présidence turque.
Maxim Shemetov / REUTERS

08:43

Marco Rubio arrive à Istanbul avant des discussions entre Russes et Ukrainiens

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio est bien arrivé à Istanbul alors qu’une réunion doit se tenir dans une heure entre Ukrainiens, Turcs et Américains.

À 11h30, une autre réunion entre l’Ukraine, la Russie et la Turquie sera également organisée. Ainsi, Marco Rubio ne participera pas à cette deuxième partie des discussions.

08:34

Reporters sans frontières dénonce le bombardement «délibéré» par la Russie d’hôtels hébergeant des journalistes

Les ONG Reporters sans frontières (RSF) et Truth Hounds ont dénoncé ce vendredi la «stratégie délibérée» de la Russie consistant, selon elles, à bombarder les hôtels ukrainiens où logent des journalistes pour les «faire taire», des attaques «constitutives de crimes de guerre».

Entre février 2022, au début de l’invasion russe de l’Ukraine, et mi-mars 2025, 31 frappes russes ont touché 25 hôtels, selon un rapport publié par RSF et Truth Hounds, organisation ukrainienne qui documente les crimes de guerre dans son pays. Seul l’un de ces hôtels, situés en «majorité dans des régions proches du front» comme à Kharkiv (nord-est), Donetsk (est), Dnipro (centre), Odessa (sud) et Kiev, «était utilisé par l’armée», assurent les deux organisations dans un communiqué. «Les autres hébergeaient des civils», dont «25 journalistes et professionnels de l’information» qui «se sont retrouvés sous les bombardements».

L’un d’eux, le Britannique Ryan Evans, conseiller sécurité travaillant avec des journalistes de Reuters, a ainsi perdu la vie en août à Kramatorsk (Est), et au moins sept ont été blessés. La plupart de ces frappes sont survenues la nuit, quand les hôtels sont les plus fréquentés. En outre, au moins quinze d’entre elles ont «été effectuées avec des missiles russes de type Iskander 9K720, connus pour leur précision», soulignent RSF et Truth Hounds, pointant un «ciblage méthodique et coordonné».

Le rapport dénonce aussi «les campagnes de désinformation» du Kremlin, qui assure viser des «bases militaires» et des «mercenaires». Ces attaques «ne sont ni accidentelles ni aléatoires» et «visent à réduire la couverture journalistique de la guerre», assure Pauline Maufrais, chargée de zone Ukraine pour RSF, citée dans le communiqué. «En ciblant des infrastructures civiles, elles violent le droit international humanitaire et sont constitutives de crimes de guerre», poursuit Pauline Maufrais, appelant à traduire les responsables en justice.

D’après RSF, treize journalistes ont été tués depuis 2022 parce qu’ils couvraient l’invasion russe, dont douze sur le territoire ukrainien. Dans son classement 2025 sur la liberté de la presse, l’Ukraine et la Russie figurent respectivement en 62e et 171e positions sur 180 pays.

08:21
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«Imaginer que Poutine réponde à une « convocation » illustre une méconnaissance profonde des réalités russes»

La présence du président russe aux premières négociations russo-ukrainiennes directes depuis 2022 «n’a jamais été sérieusement envisagée à Moscou», analyse le spécialiste de la Russie Arnaud Dubien.

LE FIGARO.- Poutine a proposé le 11 mai à Zelensky des négociations directes entre Kiev et Moscou. Mais alors que celles-ci se concrétisent, il refuse d’y participer. Pourquoi ?

Arnaud DUBIEN.- La présence de Vladimir Poutine à Istanbul pour des pourparlers avec son homologue ukrainien n’a jamais été sérieusement envisagée à Moscou (ni d’ailleurs, je pense, par Volodymyr Zelensky et ses soutiens européens). En proposant des pourparlers directs, le président russe souhaitait couper l’herbe sous le pied de l’Ukraine : il savait que refuser de telles discussions serait pratiquement impossible, d’autant que les Américains en avaient fait un de leurs objectifs.

Imaginer que Poutine, qui a systématiquement refusé tout contact avec Zelensky depuis le sommet de Paris en décembre 2019, puisse se rendre à une «convocation» – assortie de surcroît de menaces de sanctions européennes s’il n’obtempérait pas – illustre une méconnaissance profonde des réalités russes, des usages diplomatiques et, plus fondamentalement, des rapports de force actuels. Le seul cas de figure qui aurait pu faire changer le Kremlin d’avis était la perspective d’un entretien avec Trump, sans Zelensky. C’est la seule chose qui intéresse Moscou.

08:09

La réunion Ukraine-Russie-Turquie démarrera à 11h30 à Istanbul

Ce vendredi, la réunion trilatérale entre l’Ukraine, la Russie et la Turquie commencera à 11h30 heure française (12h30 heure d’Istanbul), selon plusieurs sources au sein du ministère turc des Affaires étrangères.

Une autre réunion doit avoir lieu auparavant, à partir de 9h45 heure française (10h45 heure locale), entre Ukrainiens, Turcs et Américains dans le même palais de Dolmabahçe à Istanbul, d’après ces sources.

08:00
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«Je souhaite que ces discussions puissent avancer aujourd’hui, mais j’ai peu d’espoir», déclare Jean-Noël Barrot

Invité ce vendredi matin sur le plateau de Télématin sur France 2, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est exprimé au sujet des pourparlers qui se tiendront en Turquie. «Je souhaite que ces discussions puissent avancer aujourd’hui, mais j’ai peu d’espoir», a déclaré le chef de la diplomatie française, compte tenu de l’absence de Vladimir Poutine. Aussi, «on ne peut pas négocier sereinement sous les bombes», a-t-il ajouté.

Jean-Noël Barrot était présent «toute la journée hier pour défendre le camp de la paix, c’est-à-dire celui de l’Ukraine», a-t-il ajouté. Pour lui, il est important que la situation puisse avancer rapidement. «J’appelle les Européens à bâtir des sanctions dissuasives si Vladimir Poutine continue à faire de l’antijeu et à traîner les pieds», a invité le ministre. Avant de poursuivre : «Ce qui est clair, ce que nous espérions, c’est que Vladimir Poutine ait pu accepter à son tour d’entrer dans la discussion. Il l’a refusé, nous allons l’y contraindre.»

Le chef de la diplomatie a affirmé que de lourdes sanctions ont été mises en place depuis le début de la guerre, empêchant Vladimir Poutine «de ne se saisir de l’Ukraine comme il le souhaitait». Mais d’autres doivent être adoptées pour faire avancer le conflit. «Il nous faut aller beaucoup plus loin», a assuré Jean-Noël Barrot, indiquant que le sénateur américain Lindsey Graham prévoit «des droits de douane de 500% sur les importations de pétrole russe».

07:32

Pourquoi cette rencontre se tient en Turquie ?

La Turquie, en tant que membre de l’Otan, conserve un lien important avec les Occidentaux mais elle recherche également un équilibre avec Moscou, notamment dans les domaines énergétique et sécuritaire. Ce pays partage avec la Russie plusieurs projets gaziers, comme les gazoducs Blue Stream et Turkstream.

Cependant, son président, Recep Tayyip Erdogan, a plusieurs fois réitéré son attachement à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. La Turquie avait accueilli des pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens en mars 2022 mais sans aucun résultat, puis des discussions sous médiation de l’ONU sur la question des exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire.

07:22

À quoi s’attendre lors de ces discussions ?

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré ce jeudi soir ne pas nourrir «de grandes attentes» concernant la réunion, la représentation russe n’étant «pas au niveau que nous espérions».

Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a déclaré mercredi s’attendre à des pourparlers centrés sur des questions «politiques» et «techniques».

Volodymyr Zelensky a quant à lui qualifié jeudi de «pure façade» la délégation russe avant d’être traité en retour de «clown» par la diplomatie russe. Le président ukrainien a précisé que ses négociateurs auraient «un mandat pour un cessez-le-feu» et le chef de la délégation russe a précisé avoir «toutes les prérogatives» pour prendre des décisions. Il a aussi insisté sur le fait que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans «la suite» de premières négociations bilatérales entre Russes et Ukrainiens au Bélarus puis en Turquie en 2022, qui avaient échoué.

07:13

Quelle est la position des parties qui participent aux pourparlers ce vendredi ?

Kiev, ses alliés européens et Washington désirent un cessez-le-feu total et inconditionnel de 30 jours avant de possibles négociations.

Samedi, Vladimir Poutine n’a «pas exclu» qu’une trêve soit évoquée dans ces discussions mais a souligné que celles-ci devraient porter sur «les causes profondes du conflit». Le négociateur russe Vladimir Medinski a assuré jeudi être prêt à de «possibles compromis», sans les détailler.

Avant cela, la Russie s’était montrée réticente à accepter un cessez-le-feu prolongé, estimant qu’il permettrait à Kiev de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que l’armée russe a l’avantage sur le front. Le Kremlin maintient depuis le début de l’invasion des revendications maximalistes : que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.

Des exigences inacceptables pour l’Ukraine, qui demande depuis des mois des «garanties de sécurité» solides, via une adhésion à l’Otan ou le déploiement d’un contingent militaire européen, pour dissuader les Russes de l’envahir à nouveau.

07:02
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Le choix significatif de Vladimir Medinski, idéologue du Kremlin, pour mener la délégation russe à Istanbul

Refusant de se rendre aux pourparlers de paix russo-ukrainiens organisés à Istanbul, Vladimir Poutine se fait représenter par un quatuor d’émissaires. Une équipe de négociateurs, qualifiée de «pure façade» par Volodymyr Zelensky, qui espérait la présence de son rival à la table des négociations. Face à ce qu’il a jugé comme un affront, le président ukrainien a décidé de snober lui aussi ce rendez-vous. La délégation russe, composée d’un vice-ministre des affaires étrangères, d’un vice-ministre de la Défense et du chef du service de renseignement militaire russe, est menée par un fidèle parmi les fidèles du Kremlin, Vladimir Medinski. Il avait déjà dirigé les premières tentatives de négociations à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine en mars 2022, après un mois de guerre.

06:52

Poutine doit «payer le prix de son refus de la paix», menace Starmer

Le premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé que le président russe Vladimir Poutine devait «payer le prix de son refus de la paix» avec l’Ukraine, avant un sommet de la Communauté politique européenne (CPE) ce vendredi en Albanie.

«Les tactiques de Poutine consistant à tergiverser et à retarder les choses, tout en continuant à tuer et à provoquer des effusions de sang à travers l’Ukraine, sont intolérables», a déclaré Keir Starmer dans un communiqué en amont de ce sommet, qui réunit à Tirana les membres de l’Union européenne et 20 autres pays du continent. Il se tient également au moment où des pourparlers doivent avoir lieu à Istanbul en Turquie entre des représentants russes et ukrainiens.

À Tirana, où Volodymyr Zelensky sera présent selon Paris, les alliés de Kiev discuteront de la manière d’«accroître la pression sur le Kremlin (…) après que le président russe a esquivé les pourparlers de paix organisés par les États-Unis», selon Downing Street. «Un cessez-le-feu total et inconditionnel doit être conclu et si la Russie ne veut pas venir à la table des négociations, alors Poutine devra en payer le prix», a insisté Keir Starmer.

Londres évoque notamment une «vaste campagne de sanctions», visant le secteur énergétique russe «dans les semaines à venir» si Moscou n’accepte pas un cessez-le-feu. Une menace également brandie par la France. Ces derniers jours, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont étendu leurs sanctions contre les pétroliers de la «flotte fantôme» utilisée par la Russie pour exporter ses hydrocarbures en contournant les sanctions déjà existantes.

06:46

Russes et Ukrainiens à Istanbul pour de possibles pourparlers sous médiation turque

Moscou et Kiev doivent tenir ce vendredi à Istanbul de premières négociations directes sur la guerre en Ukraine depuis le printemps 2022, mais en l’absence de Vladimir Poutine, les espoirs de progrès sont jugés minces. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré jeudi soir ne pas nourrir «de grandes attentes» concernant la réunion, reconnaissant que la représentation russe n’est «pas au niveau que nous espérions».

Donald Trump, qui s’était dit prêt à se rendre à Istanbul si le dirigeant russe en faisait autant, a lui estimé que «rien ne se passera (…) tant que [Vladimir Poutine] et moi ne serons pas ensemble». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer Vladimir Poutine à Istanbul, a accusé Moscou de ne pas prendre «au sérieux» ces pourparlers.

La délégation russe est emmenée par un conseiller de second plan de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture, et comprend également les vice-ministres des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que des représentants de l’armée. Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par Volodymyr Zelensky de se rendre en personne à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.

Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky, qui est en Turquie, a délégué pour les discussions son ministre de la Défense Roustem Oumerov et un vice-ministre des Affaires étrangères, qui «auront un mandat pour un cessez-le-feu». Donald Trump, qui pousse les belligérants à conclure la paix au plus vite, a répété jeudi qu’il pourrait se rendre «vendredi» en Turquie en cas de progrès dans les discussions.

Jeudi soir, une source au ministère turc des Affaires étrangères a annoncé l’organisation de rencontres au format trilatéral. «Des négociations trilatérales entre les États-Unis, l’Ukraine, la Turquie», d’une part, et entre «la Fédération de Russie, l’Ukraine et la Turquie» auront lieu à la place des pourparlers en tête à tête entre Russes et Ukrainiens, a affirmé cette source.

06:43

Bienvenue dans ce direct

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Des réunions trilatérales auront lieu ce vendredi à Istanbul entre Turcs, Ukrainiens et Russes d’une part, et Turcs, Américains et Ukrainiens de l’autre.

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