Ils cherchaient visiblement à échapper à la chaleur suffocante qui s’abattait sur l’ouest de la France. Samedi, une petite cinquantaine de taureaux se sont échappés de leur enclos après avoir défoncé un mur à Noyal-Châtillon-sur-Seiche, près de Rennes. Les pompiers et les gendarmes d’Ille-et-Vilaine ont été mobilisés pour tenter de récupérer les animaux. Mais plusieurs ont dû être abattus. Et tous ceux qui sont encore en liberté le seront également.
Ce lundi matin, neuf animaux étaient toujours en liberté. Les taurillons pèsent parfois plus de 300 kg et peuvent présenter un risque pour la sécurité. « Cela peut représenter un danger pour la population car les taurillons sont des animaux qui peuvent charger », assure un pompier, qui rappelle aux habitants de ne pas intervenir.
Dimanche, plusieurs animaux avaient été abattus par des lieutenants de louvèterie. L’un d’entre eux s’était notamment aventuré dans Rennes. Après être passé sous la rocade, l’animal a été tué au fusil à hauteur de la rue de Suède, non loin de la station de métro Henri-Fréville.
Une quinzaine de taurillons abattus
Dimanche soir, les pompiers ont déployé des drones thermiques pour repérer les animaux encore en divagation. Une quinzaine de taureaux auraient été abattus. Une autre quinzaine avait pu être récupérée par l’agriculteur et ses soutiens. Et neuf étaient toujours en divagation ce lundi matin.