Syamak Agha Babaei. Capture d'écran

Syamak Agha Babaei. Capture d’écran

Syamak Agha Babaei présente les huit premiers points, les points financiers.

Observations de la Chambre régionale des comptes (CRC), taxe foncière, compte administratif, budget supplémentaire, c’est un gros morceau. « Sur la taxe foncière, la CRC rappelle que le taux strasbourgeois reste inférieur à la moyenne nationale et au taux des villes de taille semblable », souligne le premier adjoint. Il rappelle en outre que la hausse de la taxe foncière dans les communes du Grand Est a notamment procédé de l’alourdissement de la facture énergétique.

Dans le cas de Strasbourg « elle s’est faite dans le cadre d ‘un projet politique assumé », de lutte contre les inégalités et de transformation écologique et sociale de la ville, rappelle l’élu. La CRC note par ailleurs que la création de places de restauration scolaire, le renforcement de l’encadrement avec les Atsem, doit se poursuivre, pointe Syamak Agha Babaei.

La CRC recommande une augmentation des tarifs des musées, qui n’ont pas bougé depuis des années, relève aussi le premier adjoint qui se félicité d’une fréquentation record.

Il relève la dichotomie entre l’incitation à investir dans de nombreux domaines qui revient fréquemment dans les observations de la CRC et l’alerte sur les investissements, le recours à l’emprunt et la dégradation des ratios financiers, notamment du temps de désendettement.

L’agence de notation Fitch vient de confirmer la note de la Ville, la même que celle de l’État français, apprécie enfin l’élu.

Sur le compte administratif, 8,9 années de désendettement pour un encours de la dette à 377 millions d’euros, deux des indicateurs rappelés par Syamak Agha Babaei. Et le premier adjoint de rappeler que la fiscalité n’a pas bougé depuis 2021.

« L’investissement reste soutenu, notamment dans la rénovation énergétique de notre patrimoine, dans l’éducation », plus de 30 millions d’euros dans les deux cas.