Distribuer l’eau chaude et le chauffage au moyen de canalisations isolées et enterrées jusque dans des bâtiments publics, voire privés, permet d’éviter le rejet annuel de 1 345 tonnes de CO2 dans l’atmosphère depuis le démarrage du réseau de chaleur talaudiérois, mis en œuvre en octobre 2024.
Saint-Étienne Métropole était à l’œuvre dans ces réalisations conformes à la loi relative à la TECV (Transition énergétique pour la croissance verte). Il s’agit de multiplier la quantité de chaleur d’origine renouvelable à l’horizon 2030.
Un investissement de 6 millions d’euros
Le financement de cette structure gérée par Engie, d’un montant total de 6 millions d’euros, a fait exclusivement appel aux fonds de Saint-Étienne Métropole et de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), cette dernière ayant participé pour 2,9 millions d’euros.
Les trois intervenants du jour, la maire de La Talaudière, Ramona Gonzalez-Grail, la présidente par intérim de Saint-Étienne Métropole, Sylvie Fayolle, et le directeur d’Engie Solutions Michel Mathieu, ont tour à tour rappelé les avantages environnementaux créés par cette structure, la dixième installée au sein de la communauté de communes de SEM.
Notons que les deux chaudières bois sont installées rue de la Chazotte dans des bâtiments édifiés par des entreprises locales.
Cette chaufferie est équipée de deux chaudières brûlant des copeaux de bois, traités après combustion pour filtrer les produits et ne rien rejeter dans l’atmosphère. Une chaudière d’appoint au gaz est également installée en complément éventuel de production d’énergie.
Sylvie Fayolle a insisté, lors de son intervention, sur l’installation des panneaux photovoltaïques sur le toit, permettant la production d’électricité nécessaire au fonctionnement de ce réseau de chaleur.
D’autres structures se sont dites intéressées et pourraient, dans un proche avenir, se brancher sur l’existant.