Le réseau TCL ne fait décidément plus l’unanimité auprès des élus lyonnais. Vendredi dernier, le chef de file du parti Renaissance à Lyon, Thomas Rudigoz, a publié un communiqué pour dénoncer le manque d’accessibilité dans le métro.
Selon une étude menée par Renaissance dans 44 stations de métro, plus de cinquante équipements seraient hors service, « parfois depuis plusieurs semaines, sans réparation ni information aux usagers ». C’est également un constat effectué par de nombreux usagers TCL.
Comme exemples concrets, nous pouvons citer le grand escalator du Vieux Lyon, souvent en panne, et plus généralement les stations sur la ligne D, puisque la moyenne d’âge des escaliers mécaniques est de 32 ans (contre une espérance de vie de 25 ans en moyenne).
L’ascenseur est en panne.
L’escalator aussi.
Vous êtes en situation de handicap. Vous avez une poussette ou des valises.
Vous êtes seul. Bloqué.
Bienvenue dans le métro lyonnais.🎥 Ce qu’on a trouvé est révoltant.
Bruno Bernard, Grégory Doucet : il est temps d’agir. pic.twitter.com/qWG6lIE0bA
— Thomas Rudigoz (@trudigoz) June 23, 2025
« Ce constat n’est pas seulement technique : il est humainement inacceptable. Ce sont des personnes en situation de handicap, des parents avec poussettes, des personnes âgées, des touristes avec bagages, qui se retrouvent chaque jour bloqués, épuisés, ou contraints de renoncer à leurs déplacements », explique Thomas Rudigoz.
Il demande ainsi un plan d’urgence pour remettre en service les équipements, une stratégie d’anticipation et un « engagement clair » de la part de la Métropole de Lyon sur la continuité de l’accessibilité du réseau TCL.
« L’accessibilité n’est pas un cadeau ou un privilège. C’est un principe fondamental d’égalité. Il faut cesser de subir, et agir », conclut Thomas Rudigoz.