La Fête de la musique gâchée par des cas de piqûres. Alors que plus d’une centaine de cas ont été relevés ce samedi partout en France, à Rouen (Seine-Maritime), « 19 personnes ont signalé avoir été peut-être été piquées par un tiers lors de la soirée », a indiqué lundi à la mi-journée dans un communiqué le procureur de la République, Sébastien Gallois.
Une enquête pour « administration de substances nuisibles » a été ouverte, a-t-il ajouté, précisant que « rien ne permet pour l’heure d’affirmer qu’un tiers a bien tenté d’injecter des substances à une de ces 19 personnes ».
« Un individu suspect » a été placé en garde à vue, mais les premiers éléments « n’ont pas permis de le mettre en cause plus précisément », a expliqué le procureur de Rouen. Sa garde à vue a été levée ce lundi midi.
Parmi les 19 personnes qui ont fait un signalement, « seules trois personnes ont déposé plainte », a expliqué le magistrat. D’autres se « sont désistées de leur signalement » après avoir réalisé qu’elles avaient été piquées par des insectes, a-t-il poursuivi.
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« De nombreuses investigations et expertises, notamment afin de déterminer si les plaignants ont été ou non intoxiqués » seront réalisées dans les prochains jours, a également déclaré Sébastien Gallois.
Selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche, dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer.
La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Île-de-France, dont 13 à Paris. Trois enquêtes ont été ouvertes dans la capitale, a indiqué le parquet.
Un appel à « attaquer et à piquer des femmes » avait circulé sur les réseaux sociaux avant les festivités. Douze personnes, âgées de 19 à 44 ans, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère.