“L’Europe est sous le choc”, assure la Deutsche Welle. Après les bombardements américains du 22 juin en Iran, les pays membres de l’Union européenne (UE) ont rapidement appelé à un retour au calme et au dialogue, affirme la chaîne d’outre-Rhin. Paris, Berlin et Londres ont notamment publié un communiqué commun appelant à “veiller à ce que le conflit ne s’intensifie pas et ne s’étende pas davantage”.

En France, où un conseil de défense a été organisé à l’Élysée dimanche soir, Emmanuel Macron s’était entretenu plus tôt dans la journée avec plusieurs dirigeants de la région, dont le président iranien, Masoud Pezeshkian, mais aussi le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani. “Une tentative pour privilégier à tout prix la voie diplomatique”, commente le quotidien espagnol El Mundo. Mais pour la plupart des médias, le chef de l’État français et ses partenaires se voilent la face. Même s’il y avait un retour à la paix, lit-on dans la presse, cela n’aurait certainement que peu à voir avec l’action du Vieux Continent.

Dans la bataille qui se joue entre les États-Unis, l’Iran et Israël, les Européens ne sont que des “spectateurs impuissants”, analyse la Süddeutsche Zeitung, le quotidien d