À la veille du sommet de l’Otan, le premier ministre canadien Mark Carney signe à Bruxelles un accord de sécurité et de défense avec l’Union européenne. Objectif: mettre à niveau une armée canadienne en état de déliquescence.
À la veille d’un sommet de l’Otan à haut risque, à La Haye, où les Alliés vont tester l’engagement de Donald Trump dans l’Alliance atlantique, l’Union européenne et le Canada resserrent les rangs. En chemin vers les Pays-Bas, le nouveau premier ministre canadien, Mark Carney, a fait escale à Bruxelles, lundi, pour un sommet bilatéral. Une semaine après le G7 de Kananaskis, au Canada, que le président américain a quitté précipitamment au bout d’une journée, Bruxelles et Ottawa cherchent à réaffirmer leurs « valeurs communes».
Cette coopération se décline sur le plan commercial, avec l’accord de libre-échange CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), qui a fait bondir les échanges de plus de 60% depuis son entrée en vigueur en 2017, même si 10 États européens – dont la France – ne l’ont toujours pas ratifié. Elle s’étend aussi aux matériaux critiques (dont le nickel canadien), à la politique industrielle et au numérique. « Il ne s’agit pas seulement de réaffirmer et d’intensifier…
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