Un cas autochtone de chikungunya fait l’objet « d’une forte suspicion » de l’Agence régionale de santé (ARS) à Montoison, dans la Drôme. Le signalement date du 16 juin, indique l’organe sanitaire de l’Etat dans un communiqué daté du 23 juin.
La personne aurait été infectée « localement par un moustique-tigre ayant piqué une autre personne revenant d’un voyage en zone tropicale », précise encore le communiqué de l’ARS.
Des premières analyses reçues le 18 juin « tendent vers cette hypothèse » tandis que les résultats définitifs du prélèvement « seront confirmés par le Centre National de Référence des Arbovirus [au] début de [cette] semaine ».
Démoustication et enquête épidémiologique
« Si le cas est confirmé, il s’agirait du troisième épisode de transmission autochtone constaté dans le département de la Drôme, après les cas de dengue de Bourg-lès-Valence en septembre 2023 et de Montélimar en août 2024. »
A la suite d’une enquête entomologique demandée le 19 juin par l’ARS à l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes de démoustication (EIRAD), une opération de démoustication (traitement adulticide) doit être réalisée « dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 juin. »
Les riverains ont été informés lors d’un porte-à-porte – une cinquantaine d’habitations sont concernées.
Une enquête épidémiologique sera également réalisée en porte-à-porte mercredi 25 juin. Menée par des agents de l’ARS et de Santé publique France, auprès des habitants du quartier où réside la personne infectée, elle doit permettre de « s’assurer que les personnes vivant dans le secteur n’ont pas été contaminées ».