Plusieurs dizaines de personnes ont signalé avoir été victimes de piqûres sauvages en marge de la fête de la musique à Rennes samedi 21 juin, a appris le Télégramme auprès d’une source médicale.
Les victimes, essentiellement des jeunes femmes, se sont présentées auprès des secouristes sur place ou directement aux urgences tout au long de la soirée. Selon nos informations, seule une poignée d’entre elles présentaient des traces visibles d’une piqure pouvant être attribué à une seringue – mais aucune ne souffrait de troubles toxicologiques liés à l’injection d’une drogue. Dans le lot, certaines piqûres étaient simplement liées à des… moustiques.
L’impact des réseaux sociaux
Contactée, la Police nationale indique rester particulièrement attentive à ce sujet. Aucune plainte n’a encore été déposée pour le moment concernant les faits à Rennes. Une plainte a en revanche été déposée ce lundi ailleurs dans le département, du côté de Fougères, où cinq jeunes filles – âgées de 15 à 17 ans – se sont également fait connaître pour des piqûres en marge de la fête de la musique. Des analyses sont en cours.
« Il faut éviter de créer de panique autour de ça », précise un médecin. « Ça fait quatre ans qu’on voit ce phénomène apparaître notamment suite à la communication massive des associations sur les réseaux sociaux ».
Le sujet des piqûres sauvages est apparu sur le devant de la scène en 2022 après de multiples signalements dans tout le pays. Initialement observé en boîte de nuit, le phénomène semble désormais s’étendre à d’autres lieux. Ces derniers jours, des appels visant à attaquer et à piquer des femmes lors de la fête de la musique, avaient été publiés sur les réseaux sociaux.