Patrick Martin, pour le Medef, et Amir Reza Tofighi pour la CPME sont arrivés, vestes noires et chemises blanches, cet après-midi, avenue de Ségur à Paris, quelques minutes avant le début de la dernière séance de négociation. Les deux responsables patronaux ont soigneusement mis en scène leur entente, tentant de gommer les tiraillements qui ont parcouru le clan patronal pendant ces cinq mois de conclave.

Sur le trottoir, devant la presse, ils ont répondu aux questions des journalistes venus nombreux. Sur les principaux points de crispations de cette négociation, ils sont prêts à faire des concessions. Concessions que vous révélait dès ce week-end, La Tribune Dimanche.

Sur la pénibilité tout d’abord, ils proposent de ne pas toucher aux systèmes concernant les critères existants. Alors qu’il y a encore quelques jours, ils tenaient à revenir en arrière sur la question de la réparation, c’est-à-dire la possibilité de prévoir des départs anticipés pour les travailleurs qui ont exercé des métiers qui les oblige à faire les 3 x 8, ou à travailler la nuit. Aujourd’hui, ils sont prêts à laisser en l’état les choses.