Par

Jean-Marc Aubert

Publié le

23 juin 2025 à 19h51
; mis à jour le 23 juin 2025 à 20h45

Les inconditionnels de « la gratte » sont attendus nombreux pour les Internationales de la guitare -IG- 2025. Les fans ont sans doute déjà noté les dates : du dimanche 21 septembre au dimanche 19 octobre 2025, le Festival des Internationales de la Guitare -IG-organisé en Occitanie fêtera sa 30ème édition, avec plus de 85 concerts et événements, à Montpellier, dans onze villes de l’Hérault et de l’Occitanie.

Créées en 1996, les Internationales de la Guitare se sont imposées comme un rendez- vous musical majeur de l’automne. Porté par la passion de son fondateur Talaat El Singaby, décédé récemment, le festival célèbre aujourd’hui son héritage à travers une édition profondément tournée vers la qualité, la diversité et le partage. Un hommage sera d’ailleurs rendu à Talaat El Singaby, parti trop tôt, qui n’avait jamais à terre un genou après qu’une édition de son « bébé » ait été gâchée par l’épisode sanitaire de la Covid. Il avait lancé ce cri d’alarme, applaudi par les organisateurs de spectacles locaux et des festivals renommés : « la culture est en danger ». Pour l’heure, c’est Nicole Bigas, la présidente de l’association Confluences qui assure l’intérim.

« Pensé autour de la guitare et des cordes pincées, le festival repose sur trois piliers : une programmation artistique riche et éclectique, un engagement social fort avec de nombreuses actions culturelles gratuites et des initiatives pour le jeune public, et un temps fort économique avec le Salon International de la Guitare à Toulouse, réunissant chaque année une centaine de luthiers, et un programme riche, en accès libre », explique un des responsables. Ces IG seront l’occasion de (re) découvrir des grands noms de la musique, lors de concerts et de rencontres musicales à Montpellier, la Métropole, mais aussi à Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales et à Toulouse. Des artistes internationaux de haut-vol qui ont à cœur de partager leur passion pour la guitare sont à l’affiche.

Un événement dans les Jardins du Peyrou

Après le succès des 100 Guitares en 2023 et l’événement des 50 guitares à La Grande-Motte en 2024, le projet 600 cordes revient cette année dans le cadre champêtre des Jardins du Peyrou à Montpellier pour célébrer le trentième anniversaire du festival. C’est l’événement des IG 2025. 

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Imaginé par Talaat El Singaby, fondateur du festival, et organisé en partenariat avec la Ville de Montpellier, ce projet met à l’honneur la pratique amateure, en offrant à des passionnés de guitare venus de toute la Métropole et de plus loin aussi l’opportunité de se produire dans le cadre du festival, « sur scène », au même titre que les grands artistes programmés.

Encadrés par Bertrand Papy et Victor Ibanez, musiciens professionnels et complices du projet depuis ses débuts, les participants interprèteront un répertoire original, conçu pour être accessible à tous les niveaux. Réunis lors d’ateliers collectifs en amont du concert, ils porteront haut les valeurs de partage, de création collective et de valorisation de la pratique amateure. Avec de nombreuses surprises sont au rendez vous, à ne surtout pas manquer, foi de l’équipe des IG.

Talaat El Singaby le fondateur des IG parti trop tôt. Un hommage lui sera rendu
Talaat El Singaby le fondateur des IG parti trop tôt. Un hommage lui sera rendu (©IG)

> Montpellier : Jardins du Peyrou, dimanche 21 septembre, 20h30, Création à 600 cordes

Après le succès de s 100 Guitares en 2023 et l’événement des 50 guitares à La Grande Motte en 2024, le projet des 600 Cordes cette fois revient cette année aux jardins du Peyrou à Montpellier pour célébrer le trentième anniversaire du festival. Imaginé par Talaat El Singaby, fondateur du festival, et organisé en partenariat avec la Ville de Montpellier, ce projet met à l’honneur la pratique amateure, en offrant à des passionnés de guitare venus de toute la Métropole l’opportunité de se produire dans le cadre du festival, « sur scène », au même titre que les grands artistes programmés. Encadrés par Bertrand Papy et Victor Ibanez, musiciens professionnels et complices du projet depuis ses débuts, les participants interprèteront un répertoire original, conçu pour être accessible à tous les niveaux. Réunis lors d’ateliers collectifs en amont du concert, ils porteront haut les valeurs de partage, de création collective et de valorisation de la pratique amateure. De nombreuses surprises sont au rendez vous, à ne surtout pas manquer.

> Sérignan : Mrac Occitanie, dimanche 21 septembre, 15h, indie folk avec Flora Hibberd, indie folk,

Flora Hibberd, c’est une voix en clair-obscur, une folk habitée qui mêle poésie, mystère et intensité. Britannique installée à Paris, elle dévoile avec Swirl un premier album envoûtant, où chaque morceau explore les langages cachés de l’âme et du son. Portée par des musiciens de l’univers de Bon Iver et Sufjan Stevens, sa musique évoque Big Thief ou Cate Le Bon, entre finesse et puissance retenue. Sur scène, elle capte l’attention avec une grâce magnétique. Chaque chanson devient un rituel, chaque mot un fil tendu vers l’émotion. Si vous aimez les concerts qui résonnent longtemps après la dernière note, ne la manquez pas.

> Montpellier : Opéra-Comédie, mercredi 24 septembre, 20h30, flamenco avec Alfonso Losa et Paula Comitre

Quand le flamenco bouscule les limites du corps et de l’émotion, naît Alter Ego, création d’Alfonso Losa et Patricia Guerrero, références incontestées de la danse en Espagne.  C’est aux côtés de la brillante Paula Comitre qu’Alfonso Losa partage la scène. Entre tension, abandon et virtuosité, ce duo de corps et d’ombres donne vie à un dialogue intense, un jeu de miroirs sensibles où les émotions se font chair. Sur scène, ils sont accompagnés par trois artistes de haut vol – Francisco Vinuesa (guitare), Sandra Carrasco et Ismael “El Bola” (chant) – qui insufflent au spectacle une intensité flamboyante. Chaque note, chaque souffle, chaque silence entrelace danse et émotion dans un flamenco à la fois fidèle à ses racines, et résolument moderne. Véritable triomphe à chaque représentation, Alter Ego a conquis le public et la critique, remportant quatre prix majeurs au Festival de Jerez 2024. Une performance à ne pas manquer dans le somptueux écrin de l’Opéra Comédie de Montpellier, où le flamenco révèle toute sa splendeur, entre la force de la musique et les mouvements somptueux de la danse. Line up avec Alfonso Losa : danse, Paula Comitre danse, Sandra Carrasco au chant, Ismael “El Bola” au chant et Francisco Vinuesa à la guitare.

> Montpellier, mercredi 24 septembre, 20h30, JAM : The Doug, chanson, rap, pop

Révélé par un premier album salué par la critique et une Cigale à Paris affichant complet, The Doug poursuit sa lancée avec Leader Price, un single coup de poing qui marque une nouvelle étape avant son Olympia en juin. À seulement 20 ans, il s’impose comme une voix singulière, entre rap virevoltant et chanson française, portée par une écriture fine, une sensibilité à fleur de peau et une guitare nue qui met à vif les émotions. The Doug cultive une esthétique sobre et intense, jusque dans ses clips à l’atmosphère crépusculaire. Puisant dans les souvenirs bruts et sans filtre de l’adolescence – l’errance, l’insouciance, les désillusions – il façonne un univers intime, où résonnent les échos d’un Bashung jeune ou des premières heures de Fauve. Son concert s’annonce comme un moment suspendu, à la croisée des genres et des générations.

> Montpellier, Rockstore, jeudi 25 septembre, 20h30, rock, blues, psyché avec Ko Ko Mo

Ko Ko Mo, c’est l’alchimie parfaite entre le rock et l’électro, un duo qui dégage une énergie brute et qui sait enflammer la scène. Warren, à la voix androgyne et à la guitare, mêle puissance et sensibilité, tandis que K20, à la batterie, martèle ses fûts avec une énergie dévorante. Ensemble, ils dégagent une telle force qu’on a l’impression qu’ils se démultiplient. Après plus de 600 concerts à travers le monde et des premières parties mémorables pour des géants du rock comme Jack White et Shaka Ponk, leur son unique a conquis des milliers de fans. Avec leur 4e album, « Striped », qui sort en octobre, ils s’apprêtent à monter sur scène pour offrir un show encore plus explosif. Attendez-vous à un concert où chaque riff de guitare, chaque battement de batterie, et chaque vibration électronique feront vibrer vos sens. Ne manquez pas cette occasion de vivre un spectacle où l’énergie et la musique fusionnent de façon inédite.

> Montpellier, Opéra-Comédie, vendredi 26 septembre, 20h30, indie rock avec Tindersticks

Piliers du rock mélancolique britannique depuis plus de 30 ans, Tindersticks revient avec Soft Tissue, leur 14e album, qui ouvre un nouveau chapitre lumineux et habité. Entre soul feutrée, orchestrations somptueuses et la voix profonde de Stuart Staples, le groupe explore des territoires toujours plus intimes et audacieux. Portés par les influences de Leonard Cohen, Ennio Morricone ou Nick Cave, le groupe tisse une musique à la fois cinématographique et profondément humaine, où chaque note vibre d’une émotion contenue. En concert, leur art de la nuance et de la tension prend toute son ampleur, entre spleen enveloppant et envolées lyriques.

> Mireval, centre culturel Léo Malet, vendredi 26 septembre, 20h30, blues, folk, jazz avec Hugh Coltman

Dans son sixième album Good Grief (août 2024), Hugh Coltman se confronte à ses ombres : deuil, paternité, crise de la cinquantaine et vertige de l’époque. Le crooner rock à l’accent so british livre des chansons poignantes, parées de jazz, de folk et de blues, qui touchent en plein cœur. Ce nouvel opus, marqué par une sincérité rare, est une œuvre de résilience qui s’impose avec une grande intensité. Et si la crise avait du bon ? Ancien leader de The Hoax, Hugh Coltman a exploré le répertoire de Nat King Cole (Victoire du Jazz 2017) et rendu hommage à Dr. John sur Night Trippin’ (2022). Avec Good Grief, il revient à l’essentiel et signe un disque d’une rare densité, à la fois grave et tendre. Comme le souligne Rolling Stone, cet album mêle rock, pop, folk et jazz avec une profondeur émotionnelle saisissante, tandis que Télérama le décrit comme un « recueil distingué de chansons organiques, spirituelles et cathartiques ».

> Montpellier, centre-ville 24H Démentes, marathon de découvertes musicales, samedi 27 10h à dimanche 28 septembre, 10h

C »est un des points forts des IG : les 24h Dément(es) sont de retour. Depuis 2009, cet événement incontournable, porté par le festival des Internationales de la Guitare, transforme Montpellier en un véritable parcours musical : 24 heures de concerts en continu, à partir de 10h le samedi matin, dans une sélection de lieux emblématiques de la ville. Et bonne nouvelle : l’édition 2025 s’annonce plus surprenante que jamais ! Préparez-vous à découvrir une programmation riche et variée. Retrouver ici tous les artistes qui participeront à cette belle traversée musicale. Petit rappel : tous les concerts des 24h Dément(es) sont entièrement gratuits, dans la limite des places disponibles. Un évènement organisé en partenariat avec la Mutuelle des Motards.

> Montpellier, JAM, mercredi 1er octobre, 20h30, Talaat, au fil des cordes, création hommage, jazz, musiques du monde

Pensé comme un voyage en trois étapes, le temps d’une soirée, la musique retrace le chemin de Talaat El Singaby, de l’Orient à l’Occident. Le voyage commence en Égypte, pays natal de Talaat, avec les sonorités envoûtantes d’Ihab Radwan, dans lesquelles
il revisite les chants traditionnels orientaux que Talaat affectionnait tant. Vient ensuite l’arrivée en France de Talaat, dans les années 70, et la découverte des chansons de Brassens et Lapointe. Gérard Pansanel, Michel Marre et Patrice Héral en livreront une relecture jazz, libre et inspirée. Enfin, Les Amis de Brassens rendront hommage au poète sétois avec quelques titres emblématiques, célébrant le grand amour que Talaat portait à cet artiste.
Talaat n’a jamais choisi entre les styles, il les a mélangés. Ce concert célèbre cette liberté et ce métissage.

> Montpellier, Rockstore, jeudi 2 octobre, 20h30, chanson française, rock avec Miossec

Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest, Miossec est de retour sur scène début 2025, trente ans après ses débuts marquants dans la chanson française. Entouré de ses complices Stéphane Fromentin et Nicolas Méheust, il livre une performance intense et sans détour. Ensemble, ils redonnent vie à son répertoire avec une énergie nouvelle, entre tension rock et sobriété touchante. Pas d’artifices, juste des mots qui claquent, une présence brute et une musique qui percute. Ce concert va droit au but, à la fois puissant et sincère. Deux anniversaires qui se croisent avec évidence, autour d’une même passion pour la scène : celle de Miossec, et celle du festival qui fête aussi ses 30 ans.

> Lunel, salle Georges Brassens, vendredi 3 octobre, chanson française , rock et blues avec Sanseverino 

Depuis plus de trente ans Sanseverino au look original visite l’espace-temps musical en toute liberté, changeant à chaque album de style mais avec toujours son timbre et son écriture bien caractéristiques. Il atterrit ici à bord de son nouveau vaisseau « Shuffle Enterprise » vibrant au son d’un rock tribal teinté de blues, de lampes et d’écho à bande, revisitant, réinventant
ses propres chansons. L’équipage est sommaire et sans électronique, batterie, contrebasse, sax et guitare, comme qui dirait « à l’ancienne », mais pourtant bien actuel. Ça swing, ça percute, ça décolle… en un mot, ça shuffle ! Et qui sait si Mister Spock ne va pas débouler des étoiles… Sur scène, Sanseverino se révèle une fois de plus comme
un performer exceptionnel. Son énergie communicative et son amour du live font de chaque concert « un véritable feu d’artifice de créativité ». Un moment à vivre intensément pour les fans de son univers unique.

> Prades-le-Lez : vendredi 3 octobre, 20h30, salle Jacques Brel : jazz, world et manouche avec Sébastien Giniaux et Joris Viquesnel.

In The Arms Of Windmills est une odyssée musicale portée par Sébastien Giniaux à la guitare solo et Joris Viquesnel à l’accompagnement. Depuis plus de 20 ans, ces deux complices explorent ensemble un large éventail de styles : du jazz manouche à la musique des Balkans, en passant par la musique classique et les sonorités africaines. Leur dialogue musical, d’une fluidité rare, donne naissance à un répertoire original et sans frontières. Cet album est une quête de liberté, une réponse vibrante à la standardisation de la musique commerciale. Avec In The Arms Of Windmills, ils réinventent les codes, mêlent les influences et signent un univers sonore aussi libre qu’inspiré. Sur scène, la complicité entre les deux artistes se fait palpable. Le concert devient une expérience intense, entre explosion d’énergie et instants intimes suspendus, où les genres se fondent et les émotions circulent. Une aventure musicale singulière, à la fois virtuose et profondément humaine.

> Assas, salle des Crouzets, samedi 4 octobre, 20h30, jazz manouche avec Les Doigts de l’Homme. 

Depuis 2003, Les Doigts de L’Homme ont évolué, mêlant jazz manouche et influences modernes pour créer un style unique. À l’occasion de leurs 20 ans, ils préparent un double album ambitieux, composé d’un disque acoustique et d’un autre plus électrique, illustrant leur parcours musical. Ce projet, Erratic, The Art of Roaming, marque une nouvelle étape dans leur exploration sonore, fruit de 20 ans de complicité entre les membres du groupe et du label Lamastrock. Le groupe, mené par Olivier Kikteff, a su se réinventer à chaque album, mélangeant influences manouches, afro-jazz, et musiques du monde. Leur carrière a été marquée par de nombreuses tournées internationales et une reconnaissance croissante dans le milieu du jazz et de la musique manouche. Aujourd’hui, avec des albums acclamés et une tournée mondiale, Les Doigts de L’Homme continuent de repousser les frontières de leur style, offrant une expérience musicale riche et dynamique. Des hommes qui ont tous les droits dans la zique.

> Saint-Gély-du-Fesc, Scène en Grand Pic Saint-Loup, mercredi 8 octobre, 20h30 : blues, trad avec Muddy Gurdy

Muddy Gurdy fusionne la puissance du blues du Mississippi avec les sonorités envoûtantes des musiques traditionnelles d’Auvergne. Porté par une guitare, une voix, des percussions et une vielle à roue (hurdy gurdy), le groupe tisse un univers hypnotique où les racines du blues rencontrent les mélodies populaires du centre de la France. Une relecture audacieuse et vibrante du genre. Après Auvergne-Mississippi (2017) et Homecoming (2020), Muddy Gurdy nous emmène aujourd’hui en Louisiane avec Seven. Cet album s’inscrit dans un triptyque spatio-temporel qui explore la musique de la terre et de la Terre, reliant les traditions des volcans Auvergnats aux bayous de Louisiane. Seven est enregistré en une semaine dans une ambiance frénétique, mêlant musique cajun, zydeco et classiques revisités. Sans prétention ethnomusicologique, l’album rend hommage à Marc Glomeau, dont l’esprit reste présent dans chaque note, dans cette aventure musicale riche et humaine.

> La Grande-Motte, Pasino Partouche, jeudi 9 octobre, 20h30, quintet jazz avec Kyle Eastwood

Contrebassiste et bassiste de renommée internationale, Kyle Eastwood défend un jazz à la fois traditionnel, mélodique et subtilement lyrique. Après avoir brièvement fréquenté
les plateaux de cinéma, il se consacre dès l’adolescence à la scène musicale et confirme sa carrière de jazzman avec une dizaine d’albums à son actif. Son amour du cinéma ne l’acependant jamais quitté : il signe plusieurs musiques de films pour son père, Clint Eastwood, dont Mystic River et Million Dollar Baby. Avec Eastwood by Eastwood, il revisite les bandes originales de la filmographie légendaire du réalisateur, brillamment arrangées par son quintet. Entre jazz, classique et cinéma, ce road-movie musical célèbre une double passion familiale. De John Williams à Ennio Morricone, en passant par les compositions originales de Clint lui-même, le concert alterne chefs-d’œuvre emblématiques et redécouvertes de mélodies plus confidentielles, ponctuées d’anecdotes intimes sur leur lien artistique. Un spectacle élégant et touchant, à la croisée des arts.

> Rivesaltes, salle des Dômes, vendredi 10 octobre, 20h30, Hendrix au féminin avec Nina Attal

Electric LadyLand : Hendrix par les filles est un hommage vibrant et audacieux à l’incontournable Jimi Hendrix. Portée par la talentueuse Nina Attal et cinq musiciennes exceptionnelles, cette performance revisite les classiques du maître avec une touche féminine inédite. En mettant l’accent sur la sensualité et la liberté créative de Hendrix, Nina et son groupe offrent un show explosif, où chaque riff et solo résonnent avec une énergie nouvelle. L’interprétation, à la fois fidèle et inventive, plonge le public dans l’univers mystique de Hendrix. Chaque morceau est réinterprété avec une telle passion qu’il en devient presque inédit, alliant technique et émotion brute pour une expérience musicale intense. Ce concert ne se contente pas de rendre hommage, il transforme l’héritage hendrixien en une aventure vivante et actuelle. À ne pas manquer pour les fans de rock, blues et guitare virtuose.

> Saint-Clément-de-Rivière, salle Frédéric Bazille, samedi 11 octobre, 20h30 swing, jazz et gypsy avec Gypsy Guitars 2, Debarre, Camps et Anastasio

Trente-cinq ans après le premier Gypsy Guitars, qui marqua le renouveau du gypsy jazz au début des années 90 et révéla Angelo Debarre comme une des figures majeures de cette musique, les trois protagonistes du trio originel se retrouvent et renouent avec le cocktail détonnant de swing et de virtuosité qui fit le succès du premier volume. De standards
à la Django en pépites tsiganes, en passant par les valses, dont Angelo est un champion, le trio culte célèbre l’âme de la musique gypsy. Enregistré dans la continuité du mythique album de 1989, ce nouvel opus mêle swing éclatant, folklore d’Europe de l’Est et compositions originales, sublimés par l’unité du trioet la finesse acoustique de l’interprétation. Une élégance intemporelle et une virtuosité complice, magnifiées par trois maîtres du genre.

> Lattes : samedi 11 octobre, 20h30, Théâtre Jacques Coeur, blues et soul avec Sonny Gullage et The Blues Groovers

À seulement 25 ans, Sonny Gullage s’impose comme un phénomène du blues et de la soul. Originaire de La Nouvelle- Orléans, il livre un album explosif, Go Be Free, produit par
le Grammy-winner Tom Hambridge. Talentueux chanteur, auteur et claviériste, il est comparé à Christone “Kingfish” Ingram ou Marcus King, et brille par son énergie et sa profondeur musicale. Révélé au grand public via American Idol et fort de nombreuses tournées internationales (Autriche, Brésil, Allemagne…), Sonny séduit par sa puissance scénique autant que par sa sincérité. Go Be Free mélange gospel, soul et blues avec une voix pleine d’âme, des claviers brillants, et des textes marquants. Accompagné des Blues Groovers, cinq autres musiciens de talent, ce concert s’annonce aussi vibrant que mémorable. À découvrir absolument.

> Montpellier, Corum, salle Berlioz, dimanche 12 octobre, 20h30, blufunk et soul avec Keziah Jones.

Icône libre et inclassable, virtuose de la guitare, Keziah Jones revient avec Alive & Kicking, un nouvel album incandescent enregistré live à Lagos, mêlant reprises, titres inédits et versions revisitées de ses classiques. Inventeur du blufunk – fusion audacieuse de funk, soul, rock, jazz et rythmes yoruba – il électrise depuis plus de 30 ans les scènes du monde entier avec sa guitare percussive, sa voix magnétique et son charisme solaire. Né à Lagos, révélé à Paris, ce musicien engagé n’a jamais cessé de faire dialoguer ses racines nigérianes et ses influences occidentales, de Fela Kuti à Prince en passant parHendrix ou The Police. Son tube planétaire Rhythm Is Love résonne encore aujourd’hui comme un hymne à la liberté. Sur scène, Keziah Jones déploie une énergie brute, élégante, profondément communicative. Son jeu de guitare unique, son groove irrésistible et sa présence habitée font de chaque performance un moment rare, à la fois festif et intime. Son passage en tête d’affiche des Internationales de la Guitare promet un grand moment de communion musicale, entre virtuosité, engagement et pur plaisir du live.

> Toulouse, Salon international de la guitare et Salon de Lutherie, site de La Cité, samedi 18 et dimanche 19 octobre de 10h30 à 19h.

100 luthiers exposants, concerts, masterclass : le Salon international de la guitare revient à Toulouse, c’est un des temps fort de ce estival, car il rassemble chaque année une centaine de luthiers et d’artisans venus de toute la France et de l’international, dans un cadre exceptionnel, pour un week-end entièrement dédié à l’univers des instruments à cordes pincées. Sur place, les visiteurs peuvent découvrir une grande variété d’instruments – guitares classiques, flamencas, folks, manouches, électriques, basses, ukulélés, banjos ou encore mandolines – mais aussi des amplis, pédales d’effets, accessoires, et tout ce qui compose la richesse de la filière.Des démonstrations musicales sont proposées tout au long du week-end, ainsi que des espaces d’essai pour tester les instruments exposés. Véritable lieu d’échange et de transmission, le salon vise à faire découvrir au grand public les savoir-faire de la lutherie, tout en favorisant les rencontres entre les artisans et les amateurs de guitare, de musique et d’artisanat. Gratuit et ouvert à tous, le salon offre également un programme d’animations variées avec masterclass, ateliers et concerts, pour tous les âges et tous les niveaux.

Et aussi les actions culturelles des IG

Depuis 1996, le festival des IG affirme une conviction forte : l’accès à la culture est un droit fondamental. « Nous nous engageons à rendre la culture accessible à tous, en particulier dans les zones rurales ou enclavées de la région Occitanie. Chaque année, plus de 4 000 enfants, jeunes et familles participent à des actions artistiques et musicales collectives, conçues pour favoriser l’échange, l’inclusion et la découverte culturelle. Notre action s’inscrit dans une logique de service public culturel, en complémentarité avec les acteurs associatifs et les institutions, pour renforcer la cohésion sociale, favoriser le vivre ensemble et construire un accès équitable aux pratiques artistiques dès le plus jeune âge », soulignent les organisateurs montpelliérains.

Bref, si les 24H Démentes constituent une des têtes d’affiches de cet anniversaire des IG, on peut dire que ce festival propose un mois « dément » autour de la guitare, plus que jamais reine.

> Les Internationales de la Guitare et le Salon des IG à Toulouse. Infos au 04 67 6636 55. Tarifs et billetterie ici https://fb-fest.tickandlive.com/?idwl=8

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