C’est la fin d’un chapitre pour le moins mouvementé dans l’histoire des musées d’Art et du Temps de Besançon. Nommée en avril 2023, Laurence Madeline sera en effet restée moins de deux ans à la tête des deux établissements. Contestée par ses équipes – les agents s’étaient mobilisés l’an dernier d’avril à juin – la directrice a finalement été suspendue à titre conservatoire en juillet dernier avant de réintégrer le ministère de la Culture il y a quelques mois. Sans qu’on en sache plus sur les conclusions de l’enquête administrative menée par le centre de gestion de la fonction publique.

Le sujet reste sensible : ce lundi, la maire de Besançon Anne Vignot n’avait visiblement pas envie d’épiloguer sur cet épisode et préférait se focaliser sur le futur, c’est-à-dire l’annonce des deux grandes expositions prévues en 2026 et 2027 et l’arrivée de la nouvelle directrice.

Du Louvre à Besançon en passant par Belfort

Cette dernière, Christelle Faure, prendra ses fonctions le 1er  juillet prochain. Elle connaît déjà la région puisqu’elle a été chargée des expositions et des collections au sein des musées de Belfort d’août 2015 à janvier 2019.

Passée par le Louvre – en début de carrière – mais aussi par le musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole – elle y fut responsable du service régie et valorisation des collections de 2019 à 2022 – Christelle Faure a également travaillé au Palais des Beaux-Arts de Lille, en tant que cheffe du service de la gestion durable des collections. Avant d’intégrer, en 2024, la formation pour devenir conservatrice du patrimoine.

Diplômée depuis peu – elle faisait partie de la promotion Champollion de l’Institut national du patrimoine – la nouvelle venue va donc prendre la tête du musée du Temps et du musée des Beaux-Arts et d’archéologie dans quelques jours.

À en croire Aline Chassagne, l’adjointe en charge de la culture, les agents « ont tous hâte » de la voir arriver.