Lundi 23 juin, lors du conseil municipal (point 14), une grande majorité des conseillers a voté en faveur du jumelage de la ville de Strasbourg avec le camp palestinien d’Aida. Au total, 48 voix se sont prononcées pour, 10 voix contre et 5 absentions. Des chiffres qui posent question… Au mois de mai 2025, le maire écologiste Jeanne Barseghian a gelé le jumelage entre Strasbourg et la ville de Ramat Gan, en Israël. Parallèlement, elle a reçu une délégation palestinienne venue du camp de réfugiés d’Aida, en Cisjordanie et annoncé son intention de lancer un jumelage avec ce camp palestinien. C’est désormais chose faite.

Projet soumis à une logique électorale

Le maire a été jusqu’à accepter, et avec fierté, le cadeau de la délégation du camp d’Aida : une carte du territoire israélien sur laquelle Israël ne figure plus, on ne voit plus sur ce territoire que des drapeaux palestiniens… La communauté juive présente à Strasbourg est aujourd’hui l’une des plus importantes de France. Elle y est implantée depuis le XIIe siècle. Pas de quoi dissuader le maire. Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), strasbourgeois, répond à BV. D’après lui, pour rester au pouvoir, Jeanne Barseghian fait de Strasbourg « un mélange d’islamo-gauchisme, de wokisme et d’écologisme ». De son côté, la première magistrate convoque les grands idéaux et tient à ce que sa « ville ne reste pas spectatrice face aux injustices ».

Ville divisée

Le problème de ce jumelage ? Pour le directeur de l’ECLJ, « c’est un abus de pouvoir de la maire, une décision radicale et imposée ». Le maire est-il attentive aux besoins des habitants qui ne sont pas musulmans ? La seule conséquence pour eux est une ville divisée, « polarisée », d’après Grégor Puppinck. « C’est indigne d’une maire de Strasbourg d’utiliser une communauté contre une autre. » Les Alsaciens face aux musulmans. Une forte propagande pèse ainsi sur les Alsaciens, avec des manifestations presque chaque semaine, bien sûr toujours autorisées par la mairie, rassemblant soit des islamo-gauchistes, soit des LGBT – au choix.

« Je souhaite que ce jumelage soit le début d’un lien fort, une coopération vivante, engagée, solidaire », déclare le maire de Strasbourg. Pour Grégor Puppinck, « il faut réussir à briser l’alliance entre les musulmans radicaux et les écolo-bobos du centre-ville ». Une alliance tactique, parfaitement contre-nature mais pour l’instant solide.


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