Par
Ludovic Ameline
Publié le
23 juin 2025 à 19h13
Selon le ministère de l’Intérieur, 145 cas de piqûres sur des femmes ont été recensés lors de la Fête de la musique 2025 en France, suscitant une vague d’inquiétude.
Ces incidents ont été précédés d’appels sur les réseaux sociaux incitant « à piquer des femmes » durant les festivités.
Les victimes, principalement des jeunes femmes, ont rapporté des sensations de piqûre, parfois accompagnées de malaises et de nausées, et ont été prises en charge par plusieurs hôpitaux pour y subir des examens.
Les forces de l’ordre ont ouvert plusieurs enquêtes, notamment à Paris où 21 cas ont été relevés, et ont interpellé une quinzaine de suspects sur l’ensemble du territoire.
Piqûres sauvages
À Cherbourg (Manche), des jeunes femmes ont indiqué sur les réseaux sociaux avoir été victimes de piqûres inexpliquées lors de la soirée, au niveau des épaules ou du dos.
Les services de police confirment avoir eu des remontées d’information de la part d’agents de sécurité notamment place du Général de Gaulle, ou de connaissances de victimes.
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Mais aucun cas n’a encore été signalé au commissariat central. Aucune plainte relative à de tels épisodes de piqûres n’a encore été déposée.
La nature exacte des substances injectées reste également difficile à déterminer, certains cas pouvant ne pas impliquer d’injection réelle.
Pas d’arrestation
Les autorités locales invitent les personnes concernées à se faire examiner rapidement afin de procéder à des analyses toxicologiques et à se présenter au commissariat pour signaler les faits avérés. Aucune arrestation n’a été effectuée sur l’agglomération cherbourgeoise.
Rappelons qu’en cas de piqûre sauvage, il est primordial de se rendre aux urgences le plus rapidement possible et de signaler la piqûre.
Un protocole de prévention de l’accident d’exposition au sang (AES) sera alors déclenché, pour prendre en charge et/ou écarter le risque de VIH et d’hépatite B.
Enfin, avant de déposer plainte, il est demandé d’effectuer un bilan toxicologique, nécessaire à l’établissement d’une analyse toxicologique dans le cadre de la procédure judiciaire.
Ces faits qualifiés de violences volontaires et d’administration de substance nuisible sont passibles de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.
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