En 2025, le nombre de cas a bondi de + 35 % par rapport à 2024, évalue Santé publique France qui indique que l’épidémie est « toujours en cours ».
Du 1er janvier au 31 mai, la rougeole, très active en 2025, a touché officiellement 658 personnes (cas déclarés), un chiffre en progression de + 35 % par rapport à 2024, indique Santé publique France dans des « données provisoires » suspendues à la poursuite de l’épidémie. Deux personnes sont décédées.
« Au niveau national, le nombre de cas déclarés semble avoir atteint son pic en mars mais reste à un niveau élevé en particulier dans certaines régions », précise Santé publique France.
Cinquième département le plus touché de France avec 27 cas, l’Hérault est en première ligne en Occitanie, avec près de deux fois plus de cas qu’en Haute-Garonne. Un foyer a concerné 6 personnes.
Où sont les malades ?
DR – SANTE PUBLIQUE FRANCE
« Soixante-trois départements en France hexagonale ont rapporté au moins un cas », souligne SPF, qui fait état de 94 cas importés, 14 % de l’ensemble.
« Un rattrapage vaccinal crucial »
Les enfants âgés de 1 à 4 ans représentent 15 % des cas, devant les 15-19 ans (13 %) les 10-14 ans (12 %) et les plus de 40 ans (12 %).
Les 1-4 ans les plus touchés.
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70 % des personnes touchées « n’étaient pas vaccinées », ou « insuffisamment ». Près d’un sur deux n’avait reçu aucune dose de vaccin. « La vaccination par le vaccin ROR est en effet le meilleur moyen de se protéger du virus mais aussi de protéger les personnes fragiles à risque de formes graves (nourrissons de moins d’un an, femmes enceintes et personnes immunodéprimées) qui ne peuvent pas être vaccinées », dit SPF, qui invite à un rattrapage vaccinal « crucial en cette période ».
« Le taux de notification des cas de rougeole le plus élevé était observé chez les nourrissons de moins d’1 an », avec 9,6 cas pour 100 000, insiste SPF.
Toujours sur le profil des patients : « L’âge moyen des cas était de 18 ans, pour une médiane de 16 ans », et « les hommes représentaient 53,3 % des cas ».