prêtes avant l’été – La période estivale est toujours sensible pour les urgences des centres hospitaliers. Après une crise en 2022-2023, les urgences du CHU de Bordeaux ont été réorganisées, ont recruté et abordent la période un peu revigorées

La crise aux urgences est derrière nous. C’est le message martelé aujourd’hui par le CHU de Bordeaux. « On est lundi matin, on a géré 186 passages dans les dernières 24 heures (pic lié à la fête de la musique) et il n’y a pas de malades dans les couloirs, c’est la règle depuis que je suis arrivé dans le service », se félicite ce lundi Thomas Mesnier, médecin urgentiste et chef du pôle urgences-Samu-Smur du CHU de Bordeaux depuis septembre 2023.

A la veille de la période estivale, le CHU veut montrer qu’il a remonté la pente après une crise en 2022 et 2023, deux années marquées par des démissions en chaîne de médecins qui ont conduit à des fermetures de lits. Il a manqué jusqu’à 15 médecins urgentistes au plus fort de la crise et seuls 40 malades par jour pouvaient alors être pris en charge.

Aujourd’hui, s’il manque encore deux médecins, le service a repris et même amélioré son rythme d’avant crise, avec une moyenne de 150 patients par jour. Si tout n’est pas rose, la dynamique semble meilleure et portée par des travaux d’ampleur sur le secteur des urgences, à hauteur de 40 millions d’euros, pour début 2030.

Plus de box et donc moins de délais d’attente

Ce lundi matin, en arrivant aux urgences de Pellegrin, pas de salles d’attente bondées ou d’énervement dans les couloirs. Le délai (hors urgences vitales) pour voir une infirmière est de 8 minutes, 109 minutes pour accéder à une consultation et 94 minutes pour les soins d’urgence. Des délais raisonnables et qui sont affichés po(…)

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