En réponse à l’introduction du label énergétique de l’UE, Apple a publié un document de 44 pages https://regulatoryinfo.apple.com/cwt/api/ext/file?fileId=whitePaperEnergyLabels/EU_Energy_Label_for_iPhone_and_iPad_EN_1749628569689.pdf expliquant sa propre méthodologie de test et critiquant les spécifications de l’Union européenne. Selon Apple, les résultats des tests auraient été suffisants pour donner à l’iPhone 16 Pro une meilleure note d’un niveau dans les domaines de l’efficacité énergétique et de la résistance aux chutes, mais pour tenir compte des ambiguïtés dans les spécifications des tests, Apple s’est rétrogradé d’un cran dans chaque cas.
Cela illustre l’un des problèmes du label énergétique de l’UE : tous les tests sont effectués par les fabricants de produits eux-mêmes et ne sont vérifiés par l’UE qu’au cas par cas. Apple la principale critique de la Commission européenne est que les spécifications sont parfois vagues et sujettes à différentes interprétations, ce qui conduit à des méthodologies de test différentes et donc à des évaluations différentes d’un fabricant à l’autre. Cette situation n’est pas atypique pour l’UE, puisqu’il ne s’agit que de spécifications « préliminaires » qui seront mises à jour dès que des données suffisantes et un retour d’information de la part des fabricants seront disponibles.
En outre, Apple affirme que certaines des spécifications sont si vagues qu’elles n’ont guère de sens. Par exemple, l’évaluation de la résistance d’un produit aux chutes peut être « surévaluée » de trois niveaux en fonction de l’interprétation des paramètres du test. L’UE exige une chute sur une plaque d’acier, mais ne fournit aucune information sur le degré de dureté ou la texture de la surface, qui peuvent influencer les résultats de manière significative. En outre, seules cinq gouttes sont nécessaires, ce qui, selon Apple, est trop peu pour obtenir des résultats fiables