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Maxime Berthelot

Publié le

24 juin 2025 à 8h00

Il a connu sa première séance plénière dans son nouveau costume le 18 juin 2025. Et pas n’importe lequel : celui de président du groupe Rassemblement national (RN) au sein du conseil régional de la Région Île-de-France.

Nommé dix jours plus tôt, le sénateur Aymeric Durox succède à Wallerand de Saint-Just, 75 ans, inéligible après avoir été condamné par la justice dans l’affaire des assistants parlementaires du parti d’extrême droite.

« Faire progresser le RN en Île-de-France »

« C’est un honneur et une fierté, car ce mandat régional est l’un des premiers que j’ai décrochés (en 2022, après celui de conseiller municipal et communautaire d’opposition à Nangis, en 2020, ndlr), explique le nouveau patron du groupe frontiste francilien, qui compte 14 élus, dont quatre Seine-et-Marnais. C’est une suite logique, puisque j’étais déjà vice-président. »

Déjà responsable du RN pour la Région Île-de-France depuis septembre 2024, le sénateur Aymeric Durox décroche donc un nouveau poste, son troisième deux ans.

« C’est une question d’organisation, mais je suis satisfait de ces responsabilités, confie-t-il. Mon rôle est maintenant de faire progresser le RN en Île-de-France, la région économique et démographique la plus importante d’Europe. Au premier tour de la présidentielle 2022, Marine Le Pen y a fait près de 13 %. On doit faire mieux, c’est ici que sont les voix à aller chercher. »

Le RN se prépare à quatre élections en trois ans

Première échéance d’une période électorale qui verra se succéder quatre scrutins en trois ans : les municipales 2026, avant les régionales, prévue en 2028.

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« Il s’agit de deux étapes différentes, analyse Aymeric Durox. Car entre les deux, il y aura la présidentielle et les législatives 2027, pour lesquelles on s’attend à faire un score très important. »

Avec plus de 15 000 adhérents revendiqués en IDF, dont 2 500 en Seine-et-Marne, le RN espère maintenant compter sur de nouveaux venus.

« La pétition de soutien à Marine Le Pen, lancée après sa condamnation, a été signée par près de 9 000 Seine-et-Marnais qu’on ne connaissait pas. C’est autant de candidats potentiels pour les municipales de mars prochain », veut croire le sénateur.

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