08:11

La CPME ira «bien évidemment» à Matignon, selon son président

Interrogé par BFM Business, Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, a confirmé que son mouvement ira «bien évidemment» à la réunion convoquée par François Bayrou à Matignon, «avec la volonté de trouver un accord».

«On sera au rendez-vous, pour qu’on puisse aider à trouver une voie de passage», a-t-il indiqué, reprenant le vocabulaire du premier ministre.

08:08

«La CGT et Force ouvrière doivent être invitées» à Matignon, demande Sophie Binet

La leader de la CGT, Sophie Binet, a estimé ce mardi sur RMC que «la CGT et Force ouvrière doivent être invitées» à Matignon par le Premier ministre, qui recevra dans la journée les partenaires sociaux après l’échec du conclave sur les retraites.

«Le Premier ministre doit inviter l’ensemble des organisations représentatives» à Matignon, a jugé mardi la syndicaliste interrogée sur RMC, y compris la CGT et FO qui avaient pourtant quitté le «conclave» rapidement.

08:06

«Je suis en colère», martèle Marylise Léon (CFDT)

Au micro de France 2, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a affirmé être «en colère pour les salariés» que son syndicat représente. «Je suis en colère pour les millions de personnes qui pouvaient partir (à la retraite) avec une reconnaissance de leur métier pénible. Et je suis en colère parce que je trouve que ce n’est pas respecter les salariés que de considérer que c’est trop d’efforts de demander aux entreprises de reconnaître ces métiers pénibles», ajoute-t-elle.

La question de la pénibilité est «fondamentale» pour la CFDT. «Les organisations patronales nous disent : “circulez, il n’y a rien à voir”.»

08:05

«Il faut aujourd’hui tirer les conclusions de cet échec», déclare Sophie Binet

«[François Bayrou] a donné les pleins pouvoirs au patronat en lui disant que s’il n’y avait pas d’accord, de toute manière la loi s’appliquait, la réforme de 2023 s’appliquait. Or, le patronat ne demande rien de mieux. Le patronat n’avait aucun intérêt à conclure un accord. Il faut aujourd’hui tirer les conclusions de cet échec», assure sur RMC la secrétaire générale de la CGT.

07:59

«On n’a pas d’autre choix que l’abrogation de cette réforme qui fait beaucoup de mal», souligne la CGT

«La question des retraites ne peut pas être un sujet de politique politicien, comme veut le faire aujourd’hui le premier ministre», déplore Sophie Binet sur RMC ce mardi matin.

«On veut une réponse aux exigences sociales». Pour la secrétaire générale de la CGT, deux grandes questions sont aujourd’hui centrales : «l’abrogation des 64 ans et la deuxième question c’est qui paye ? La facture aurait été extrêmement salée pour les retraités».

07:58

La CFDT veut «clore proprement» les discussions du conclave

Pour la CFDT, c’est clair : il n’y aura pas de suite au conclave. L’échec a été «acté», selon sa secrétaire générale Marylise Léon, interrogée par France 2. Elle souhaite désormais «clore proprement cette discussion» en se rendant à la réunion convoquée par François Bayrou mardi matin.

«Il [le premier ministre] nous a confié cette discussion dans un cadre mouvementé. C’est important de se dire que le travail des organisations syndicales n’a pas été facilité. On a eu des peaux de banane tout au long des discussions», assure Marylise Léon, ajoutant que «les organisations patronales et le Medef en particulier ne voulaient pas reconnaître la pénibilité de certains métiers et ne considéraient pas comme justes socialement d’avoir des départs anticipés».

07:56

«La façon dont François Bayrou organisait les discussions conduisait à l’échec», juge Sophie Binet

«Le patronat n’avait aucun intérêt à conduire à un accord. Il faut taper du poing sur la table contre le patronat qui se croit tout permis», affirme Sophie Binet sur RMC, secrétaire générale de la CGT sur RMC.

«J’irai porter la voix pour les salariés qui n’en peuvent plus de cette réforme parce qu’aujourd’hui ce sont des dizaines de milliers de personnes qui sont licenciées et qui après 55 ans savent qu’on ne trouve plus de travail en France», affirme-t-elle.

07:54

«Les voies de passage ne sont pas possibles», affirme Marylise Léon (CFDT)

Dans son allocution mardi matin, le premier ministre François Bayrou a affirmé vouloir rassembler les participants au conclave pour «rechercher une voie de passage pour l’intérêt du pays».

«On a acté l’échec hier. Il faut savoir se dire quand les voies de passage ne sont pas possibles», lui a répondu Marylise Léon, interrogée par France 2. La CFDT ira à Matignon sur invitation du premier ministre mais «pas pour être en négociation».

07:47

Le patronat porte une «lourde responsabilité» dans l’échec des négociations, juge la CFDT

«Il faut acter le désaccord et le cuisant échec des discussions avec les organisations patronales, qui portent une lourde responsabilité dans cet échec», a affirmé Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, au micro de France 2.

Selon la numéro un du syndicat réformiste, les organisations syndicales ont fait «énormément d’efforts et de concessions», avec notamment «une prise de responsabilité sur la question de l’équilibre financier». Dans le même temps, le patronat «a fait des marches arrières plutôt que de vraies négociations», en particulier sur la reconnaissance des métiers pénibles, thème défendu bec et ongles par la CFDT.

07:44

La CFDT ira à Matignon à la réunion convoquée par François Bayrou

Par la voix de sa secrétaire générale, Marylise Léon, la CFDT a annoncé qu’elle se rendrait à la réunion convoquée par le premier ministre François Bayrou.

«Je serai à Matignon quand on aura l’invitation», a affirmé Marylise Léon au micro de France 2.

07:42

Marylise Léon (CFDT), Sophie Binet (CGT) et Patrick Martin (Medef) vont prendre la parole ce mardi matin

Après l’annonce de l’échec des négociations du conclave sur les retraites lundi soir et la prise de parole de François Bayrou mardi matin, les participants vont s’exprimer dans différents médias.

À commencer par la numéro un de la CFDT, Marylise Léon, et la numéro un de la CGT, Sophie Binet.

Patrcik Martin, président du Medef, s’exprimera aux alentours de 8h30.

07:23

«Les derniers pas sont souvent les plus exigeants», souligne le premier ministre

À la fin de sa courte allocution, François Bayrou a affirmé que «la difficile recherche des solutions nouvelles est une longue marche. Dans une longue marche, les derniers pas sont souvent les plus exigeants, mais ce sont donc aussi les plus importants».

Le premier ministre va rencontrer les participants du conclave ce mardi matin pour tenter de «rechercher une voie de passage dans l’intérêt de notre pays».

07:12

François Bayrou va rencontrer les partenaires sociaux ce mardi matin

«Je considère que notre devoir est de ne pas baisser les bras et de tout faire pour permettre de dépasser un tel blocage», martèle François Bayrou.

«C’est pourquoi j’ai décidé d’inviter les organisations qui ont travaillé ensemble durant ces quatre mois à me rencontrer dès ce matin pour rechercher une voie de passage dans l’intérêt de notre pays», ajoute le premier ministre.

07:11

«Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but», déclare François Bayrou

A l’issue des quatre mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023, «de nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés», affirme le premier ministre, avant de les lister : le sujet «si important» d’une amélioration du calcul des retraites des mères de famille, l’âge auquel on peut partir à taux plein, et «un certain nombre de principes de financement». «Un accord majeur se dessinait même sur un changement de gouvernance des retraites du secteur privé», assure le locataire de Matignon.

«Je peux bien sûr comprendre qu’on constate un échec lorsqu’on est sur des positions radicalement différentes ou opposées, ajoute-t-il. Mais je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but. Et encore moins lorsque notre pays et le monde traversent des moments si dangereux et dans lesquels notre première sauvegarde est dans l’unité du pays.»

07:07

Les règles d’âge, un «pas décisif» selon François Bayrou

Le premier ministre assure que «le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraites a été reconnu par tous» lors du conclave sur les retraites. «Je veux saluer l’effort de ceux qui ont accepté ce pas décisif», affirme-t-il.

07:05

François Bayrou : «On est arrivé très près d’un accord historique»

Le premier ministre a débuté son intervention. «Ce travail [le conclave] s’est déroulé dans un climat de bonne coopération», affirme-t-il. «On est passé de l’affrontement au travail en commun, c’est un grand acquis. Dans la dernière ligne droite, on est arrivé très près d’un accord historique à bien des égards.»

07:00

Conclave sur les retraites : l’échec de la méthode Bayrou

François Bayrou n’a pas réussi à faire entrer un carré dans un cercle : les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à un accord sur la réforme des retraites.

Il faut dire que dès le départ, cet Osni (objet social non identifié) était bien mal emmanché. Le Figaro revient sur quatre mois de négociations.

06:56

Fumée noire à l’issue du conclave sur les retraites

Après quatre longs mois de discussions, c’est donc une fumée noire qui s’est élevée à l’issue de ce conclave. Puisque tel est le terme que François Bayrou avait employé dans son discours de politique générale pour désigner la négociation des partenaires sociaux sur la réforme des retraites d’Élisabeth Borne.

À 22h30 passées, ce lundi 23 juin, les partenaires sociaux ne sont donc pas parvenus à un terrain d’entente pour amender la réforme. Syndicats et organisations patronales n’ont pu que constater qu’ils étaient dans l’impasse.

Le président du Medef, Patrick Martin, discute avec le négociateur de la CFDT, Yvan Ricordeau, après l’échec des quatre mois de négociations sur la réforme des retraites de 2023.
ALAIN JOCARD / AFP

06:52

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce direct consacré à la prise de parole de François Bayrou. Le premier ministre doit s’exprimer à 7h ce mardi depuis l’Hôtel Matignon, au lendemain de l’échec cuisant du «conclave» sur la «réforme des 64 ans» et de quatre mois de négociations entre partenaires sociaux.

Les publications apparaîtront ici

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