Si dans la culture nippone, le chat porte bonheur, en France, les chats noirs ont souvent mauvaise presse. Qu’en est-il à Saint-Chamond, ville qui porte dans ses sonorités le nom de l’animal domestiqué par les humains il y a une dizaine de millénaires ?
Car l’histoire de la capitale du Gier est liée à celle des chats, jusque dans son gentilé. Couramiaud, qui désigne un habitant de Saint-Chamond, serait issu de « courre-à-miau », c’est-à-dire « celui qui court après les chats ».
L’histoire remonte au Moyen-Âge. Au moment du solstice d’été, quand brûlaient les feux purificateurs de la Saint-Jean (lire par ailleurs), une cage en osier renfermant des chats noirs (symbolisant le démon) était suspendue à un mat, qui se brisait une fois brûlé. Les chats s’enfuyaient…