© Yann Orhan - Lamomali, de -M- avec Fatoumata Diawara et l'afro pop orchestre est à l'affiche le 22 juillet.

© Yann Orhan – Lamomali, de -M- avec Fatoumata Diawara et l’afro pop orchestre est à l’affiche le 22 juillet.

Des concerts pour tous les âges et tous les goûts musicaux. C’est le pari, réussi lors de sa première édition l’été dernier, du Son by Toulon. Le festival organisé en extérieur, sur le parvis du Zenith de Toulon, avait réuni 35 000 curieux.

50 000 sont attendus cette année, du 12 au 25 juillet. Dix artistes et groupes sont programmés au cours des cinq soirées de concert.

« On vient d’avoir les arrêtés et cette fin de semaine on va attaquer les gradins, la semaine d’après la scène et ensuite, ce sera parti ! », détaille Robert Albergucci, directeur général de la SPL Toulon Métropole Évènements et Congrès, organisatrice de ce nouveau rendez-vous estival.

Lamomali, Simple Minds et Michel Polnareff à l’affiche

Gim’s, qui se produit le 19 juillet avec Linh en première partie, affiche déjà complet. « Nous sommes au max de la fosse ! », se réjouit Robert Albergucci. « Nous avons eu la « chance » qu’il annonce la mise en pause de sa carrière », ajoute-t-il. Les places sont donc rapidement parties.

Mais il en reste encore pour la soirée du 22, avec un casting de choix entre Lamomali, de -M- avec Fatoumata Diawara et l’afro pop orchestre, et Ibrahim Maalouf.

« Ce sera la belle soirée ! C’est vraiment adapté pour l’extérieur, sous les étoiles. Je pense que cela va être, sans dévoyer, le plus beau concert du festival cette année. »

© D. R. – La première édition du Son by Toulon a rencontré le succès attendu.

Les groupes Simple Minds et Nada Surf, le « piano king » Sofiane Pamart et le saxophoniste Ferdi ainsi que Michel Polnareff, pour l’instant maintenu malgré l’annulation récente de deux concerts de sa « Dernière tournée », investiront également la grande scène, « la même qu’aux Francofolies de La Rochelle ».

Le Son by Toulon, un événement décarboné

Outre sa programmation, le Son by Toulon souhaite aussi se démarquer avec son caractère éco-responsable. « Un festival, tout le monde peut faire. Alors quand nous avons décidé de le créer, l’idée était d’avoir une valeur ajoutée, rappelle Robert Albergucci. Comme nous représentons la Ville et les collectivités qui sont nos actionnaires, nous avons voulu ce côté décarboné – tant que faire se peut. »

Cela se traduit avec le raccordement direct au réseau électrique au lieu d’utiliser un groupe électrogène grâce à un partenariat avec Enedis, le tri et la valorisation de une à deux tonnes de déchets en gaz vert pour chauffer des logements dans le cadre d’une convention avec GRDF, des food trucks en circuit court ou encore distribution de cendriers de poche. « Les mégots seront valorisés à travers une filière qui fait des meubles urbains. »

Dans cette même optique, Transgourmet pour l’alimentaire, et ByMyCar, pour les déplacements, rejoignent cette année la listes de partenaires.

Un avant-goût de 2026

« Ce fut dur la première année car on partait de loin. Cette année, cela a été rapide de signer les artistes et on est en mesure de prévoir une belle programmation pour 2026 car le lieu plaît au public, aux politiques qui nous soutiennent et aux artistes. » Parmi les arguments pour les chanteurs et musiciens : avoir pour backstage un Zénith climatisé plutôt qu’un pré-fabriqué – « nous sommes la seule ville en France à le proposer ».

Que doit-on attendre l’été prochain ? « Il y aura de l’international, de l’humour pour la première fois et certainement un grand groupe ! », annonce-t-il.