Propos recueillis par
Doan Bui

Publié le

23 juin 2025 à 19h30, mis à jour le

24 juin 2025 à 10h28

Enrôlé dans l’armée russe et envoyé en première ligne sur le front ukrainien, ce soldat a été fait prisonnier. Il se bat désormais aux côtés des Ukrainiens, au sein d’un régiment de volontaires internationaux. Ici, le 4 juin 2025.

Enrôlé dans l’armée russe et envoyé en première ligne sur le front ukrainien, ce soldat a été fait prisonnier. Il se bat désormais aux côtés des Ukrainiens, au sein d’un régiment de volontaires internationaux. Ici, le 4 juin 2025. JAN JURCZAK POUR « LE NOUVEL OBS »

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Témoignage 
Dans un hôpital de Kiev, « le Nouvel Obs » a rencontré un soldat russe qui a déserté. C’est en prison qu’il a été mobilisé puis, après une formation express, envoyé au front. Un soldat « chair à canon ».

La guerre ressemble à un couloir d’hôpital où clopinent des amputés. Dans le service d’orthopédie du docteur Ruslan Litvinienko, dans la banlieue de Kiev, il suffit d’ouvrir la porte d’une chambre et les récits du front vous sautent à la gorge. Car c’est une chose que de parler de mines, de tirs d’artillerie et de drones, une autre que de voir ce que ça fait à un corps.

Ici, les histoires n’ont pas forcément de drapeau. Il y a quelques mois, l’une des chambres était gardée par les forces de l’ordre : un prisonnier de guerre russe était soigné pour une blessure. Le docteur Ruslan Litvinienko a la mémoire des plaies, des jambes coupées, des bras amputés, mais aussi des fragments d’histoires racontées en ukrainien ou en russe. Comme celle d’Igor, un soldat russe qui a déserté et qu’on a rencontré à l’hôpital, alor…

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