ENTRETIEN – Au lendemain de la fin des échanges entre syndicats et patronat sur la réforme des retraites, Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail, tire des conclusions sur l’état du dialogue social en France.
Après près de quatre mois de négociations, le couperet est tombé lundi soir : les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à un accord visant à amender la réforme des retraites d’Élisabeth Borne. L’initiative défendue par François Bayrou d’un dialogue entre les représentants du patronat et du salariat afin d’éviter une censure en janvier fait donc chou blanc.
Pour Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du Travail, cet échec n’illustre pas une fragilisation du dialogue social en France, mais souligne plutôt les limites du format imposé par le premier ministre.
Pour le directeur de l’Institut supérieur du travail (IST), si le dialogue social n’est pas mort, il est contraint par l’absence d’autonomie des partenaires sociaux.
Institut supérieur du travail.
LE FIGARO. – Le «conclave» souhaité par le premier ministre, qui s’est achevé ce lundi, marque-t-il une rupture avec les formats traditionnels de concertation entre partenaires sociaux ?
BERNARD VIVIER. – Les sommets ou conférences sociales qui ont eu lieu sous Nicolas Sarkozy ou François Hollande…
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