Les États membres se sont entendus pour réduire la portée de deux directives, la CSD et la CS3D, jugées nuisibles à la compétitivité.
Quoi de mieux qu’un ennemi commun pour ressouder un vieux couple en quête d’une vigueur passée ? Le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Friedrich Merz, avaient tous deux manifesté leur souhait de voir disparaître la directive européenne dite « CS3D » sur le « devoir de vigilance » sociale et environnementale des grandes entreprises.
À défaut d’en avoir obtenu la peau, Paris et Berlin sont au moins parvenus lundi soir avec les 25 autres États membres de l’UE à un compromis réduisant la portée de ce texte. Soit « un premier succès pour le couple franco-allemand », se réjouit-on à Bercy, dans la continuité du rapport Draghi, qui recommande de lutter contre les lourdeurs administratives handicapant les entreprises, et ainsi favoriser un regain de compétitivité européenne.
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Concrètement, cette loi européenne adoptée en juillet 2024 et qui n’est pas encore entrée en vigueur – un report d’un an a été obtenu en janvier auprès de la Commission européenne…
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