Ces nouvelles attaques meurtrières de l’armée russe contre une grande ville d’Ukraine, après une attaque d’ampleur à Kiev dans la nuit de dimanche à lundi, interviennent juste avant l’ouverture d’un sommet de l’Otan à La Haye.
Aux alentours de 11H10 mardi, selon la police nationale ukrainienne, l’armée russe a attaqué « avec des missiles » les villes de Dnipro et Samar, également située dans la région, détruisant notamment un bâtiment administratif dans la première.
Mardi soir, le bilan à Dnipro, qui s’est aggravé au fil de la journée, est monté à 17 morts et 279 blessés, a annoncé le responsable de l’administration régionale, Serguiï Lyssak. A Samar, deux personnes ont été tuées et 14 blessées, selon la même source.
D’après les autorités, les frappes ont touché des établissements scolaires et de santé, ainsi qu’endommagé un train, dont des passagers ont été blessés.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a rapidement dénoncé le « message de terreur et de rejet de la paix » envoyé, selon lui, par Moscou, dont l’armée avait annoncé il y a deux semaines mener une attaque terrestre dans la région de Dnipropetrovsk, une première depuis le début de l’invasion russe en 2022.