ANALYSE – Téhéran a accepté un cessez-le-feu, après avoir soigneusement calibré des représailles contre une base américaine au Qatar.
Négocier avec les États-Unis, sans donner l’impression de capituler, plutôt que de s’entêter et risquer sa survie face à Israël. Affaibli par douze jours de frappes, le régime iranien a sauvé la face en ripostant symboliquement à « l’agression » américaine, avant d’accepter dans la foulée la fin d’une guerre menée par son ennemi juré israélien, qui aurait fini par menacer son existence.
Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump , car ils savent que c’est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». À l’issue du conflit, « le régime a été humilié, mais il est encore vivant et prêt à se battre », constate, de son côté, Gregory Brew, spécialiste de l’Iran à l’Eurasia Group aux États-Unis.
À lire aussi
Isolé dans un bunker, Ali Khamenei a des options de riposte limitées face aux frappes américaines
Sa riposte calibrée aux frappes américaines de ses installations…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Vente Flash
3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous