Les réactions commencent à tomber après la rétrogradation administrative en Ligue 2 de l’Olympique lyonnais par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Jean-Michel Aulas a ainsi déclaré mardi soir que cette annonce constituait « un choc, un coup terrible pour tous ceux qui aiment profondément l’OL », qu’il a dirigé de juin 1987 à décembre 2022.

« Pendant 36 ans, j’ai veillé à ce que jamais une telle situation ne puisse se produire. J’ai tout donné pour bâtir un club solide, respecté, ambitieux et sain financièrement », ajoute l’ancien président du club sur son compte X.

« Tristesse » et « immense incompréhension »

Aulas, qui a repris le club en deuxième division en 1987 et l’a conduit aux succès des années 2000, dit souhaiter « de tout (son) cœur que l’appel, et les garanties que pourra apporter l’OL – et surtout celles de John Textor et de ses associés au sein d’Eagle Football Holding – permettront de revenir sur cette situation inédite ». « Je n’ai pas encore les attendus de la décision mais aujourd’hui c’est la tristesse qui domine et une immense incompréhension », ajoute-t-il.

Le prédécesseur de John Textor à la tête de l’OL se refuse « à commenter davantage à ce stade par respect pour les institutions et dans la retenue que m’impose aussi la disparition de Bernard Lacombe », son ancien conseiller et joueur légendaire de l’OL, mort il y a une semaine à l’âge de 72 ans, dont les obsèques sont célébrées ce mercredi après-midi à Fontaines-sur-Saône.

De son côté, dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, le groupe des Bad Gones, la plus importante association de supporters de l’OL, a appelé John Textor « à disparaître du paysage lyonnais ».

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« Textor n’a jamais été et ne sera jamais l’homme de la situation », poursuit le groupe, qui le qualifie de « supporter de Botafogo », le club brésilien que l’homme d’affaires possède aussi. « Nous appelons ses nombreux créanciers à reprendre la main et à redonner les clés de l’Olympique lyonnais à quelqu’un qui saura respecter notre institution et laver les nombreux affronts qui lui ont été faits ».