Elle les effraie, les embarrasse, il arrive qu’elle les braque et parfois… Elle les bluffe. Comment Rachida Dati s’est-elle débrouillée pour faire inscrire à l’agenda de l’Assemblée nationale, lundi 30 juin, sa réforme contestée de l’audiovisuel public qu’on croyait en bas de la pile ? Les macronistes doivent bien l’avouer, ils sont épatés par le sens de la persuasion de la ministre de la Culture qui les appelle en numéro masqué pour leur vendre son texte jusqu’à les faire craquer.

Sa détermination ne lui permet pas toujours d’arriver à ses fins. Convaincue qu’un changement de mode de scrutin à Paris l’aiderait à prendre la mairie en 2026, Dati est une grande défenseuse de la proposition de loi «PLM» (Paris-Lyon-Marseille), qui veut rapprocher le régime électoral des trois métropoles du droit commun.