Par
Clémence Pays
Publié le
12 avr. 2025 à 16h17
C’est sur les réseaux sociaux que les acteurs du monde de la techno ont appelé à se mobiliser. C’est notamment le cas de Tekno Anti Rep BZH, « coordination des acteurs de la culture tekno bretonne contre la répression systématique subie par le mouvement free party ».
Sur Instagram, ce collectif a invité à « faire bloc » dans 24 villes de France pour défendre le mouvement des free party, à travers des « manifestives ». À Rennes, le rendez-vous était donné samedi 12 avril 2025, à 14 h, esplanade Charles-de-Gaulle.
Un sound system et quelques centaines de manifestants
Quelques centaines de personnes ont répondu à la mobilisation pour revendiquer leur droit à faire la fête librement. Au cours du rassemblement, un sound system a diffusé de la musique techno, qui n’a pas manqué de se faire entendre dans le quartier.
Depuis chez lui, place du Colombier, un habitant de la tour de l’Éperon a eu la surprise d’entendre la musique faire vibrer ses fenêtres.
Les acteurs du monde de la techno et des free party ont manifesté à Rennes. Le sound system a fait trembler les vitres d’un immeuble. 👉 Plus d’infos sur actu Rennes #techno #tekno #freeparty #rennes
Il y a un an, jour pour jour, 450 teufeurs s’étaient déjà rassemblés en centre-ville de Rennes.
Une répression « abusive » des free party
À travers cette mobilisation, les partisans des free party veulent dénoncer les arrêtés préfectoraux contre l’organisation de rave party, jugés de plus en plus nombreux. L’objectif, selon Tekno Anti Rep BZH, est « d’empêcher [leur] liberté d’expression et de réunion sous couvert d’ordre public ».
Une pluie d’arrêtés préfectoraux : une répression abusive contre la free party.
Tekno Anti Rep BZH
Les participants à ces rassemblements festifs et musicaux pointent également du doigt une « banalisation dangereuse » des violences policières qui émaillent les interventions des forces de l’ordre mobilisées pour mettre fin aux free party.
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Le collectif cite notamment la fête de la musique 2019 à Nantes, où Steve Maia Caniço avait perdu la vie, après avoir chuté dans la Loire alors que du gaz lacrymogène avait été utilisé par la police.
Plus récemment, c’est à Feyzin, près de Lyon, qu’une fête illégale à mal tournée. Un jeune homme a notamment été hospitalisé en urgence absolue.
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