La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Lire la Vidéo
CINÉMA – On prend les mêmes et on recommence. Dans la même veine qu’En place ou Tout simplement noir, Jean-Pascal Zadi a fait appel à des acteurs qu’il connaît bien pour son nouveau film. Dans Le Grand Déplacement, qui sort au cinéma ce mercredi 25 juin, l’humour et les blagues entre personnages sont omniprésents. Et comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, c’était aussi le cas entre les comédiens sur le tournage.
L’agence spatiale panafricaine a réuni ses meilleurs talents afin de mener la première expédition spatiale africaine de l’Histoire nommée « Black Star Line ». Pour cela, elle a construit un vaisseau et une station spatiale très futuristes qui serviront à atteindre l’exoplanète NARDAL, une potentielle seconde Terre, au cas où la nôtre devienne inhabitable. Et l’agence a décidé de faire appel aux meilleurs pour monter une équipe d’astronautes de choc.
Mais le problème est que le voyage jusqu’à NARDAL dure une année et que le facteur le plus compliqué lors des longs voyages spatiaux, c’est l’humain. « Ce qui fera le succès de la Black Star Line, c’est la cohésion », peut-on entendre dans la bande-annonce. Et c’est justement cette cohésion difficile à construire qui va être le ressort comique.
Découvrez ci-dessous la bande-annonce :
La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Lire la Vidéo
Ce qui marque en premier lieu, c’est le casting. Jean-Pascal Zadi s’est entouré de Fadily Camara, Fary, Claudia Tagbo, Jean-Claude Muaka ou encore Éric Judor qui prête sa voix à l’ordinateur de bord. Des noms qu’on peut retrouver dans ses deux autres projets précédemment cités. « Avant d’être mes amis, ce sont déjà des très bons acteurs. Fary, il est incroyable. Fadily Camara, elle est vraiment ouf de talent, elle est hyper douée », explique le réalisateur au HuffPost.
« C’est important pour moi, déjà d’une part, d’avoir des gens talentueux autour de moi. En fait, faire un film, c’est tellement fatigant, c’est tellement long, que je préfère avoir des gens que je kiffe autour de moi et après je fais rentrer au compte-goutte des gens », a-t-il ajouté en rigolant. Cette proximité qu’il partage avec ses comédiens leur permet aussi de lui faire des retours sincères. « J’ai besoin de ça », confie Jean-Pascal Zadi.
« Le tournage pour moi, ça doit être la fête »
Mais l’équipe s’est agrandie avec ce film puisque Reda Kateb (Hippocrate, Django), Lous and the Yakuza (John Wick : Chapitre 4), Déborah Lukumuena (Divines) et Alassane Diong (Tirailleurs, La Fièvre) rejoignent la bande. Déjà proche de l’humoriste Fary, la chanteuse belgo-congolaise a raconté au HuffPost à quel point « c’était facile de s’intégrer » même s’il y a « beaucoup, beaucoup de vannes ». « Il faut avoir les nerfs solides. Parce que des nuits entières à se faire clasher… », prévient-elle sous le regard amusé de son compère.
En tant que scénariste et réalisateur, Jean-Pascal Zadi n’avait pour autant pas de pression sur le plateau du Grand Déplacement. « Le tournage pour moi, ça doit être la fête. Évidemment, on travaille, il y a un texte, il y a des décors, il y a toute une équipe. Mais moi j’essaye de faire en sorte que le moment du tournage, ce soit aussi important que la postproduction. Et puis je ne me vois pas travailler autrement. Je ne me vois pas faire un tournage où on est sérieux, on ne rigole pas (…). J’essaye de toujours faire en sorte que le tournage soit un moment inoubliable », précise-t-il.
« Et pour le coup, c’est inoubliable », rebondit immédiatement Lous and the Yakuza. Avant d’ajouter : « On ne fait que rire. Et on arrive à travailler alors qu’on ne fait que rire ». D’après elle, tout cela a été possible grâce au caractère « doux » de son réalisateur. « Tu veux toujours unir tout le monde et mettre tout le monde ensemble », lui dit-elle. Si les différents thèmes du film, que ce soit le féminisme, la décolonisation ou encore l’écologie, sont par moments un peu poussifs, le collectif créé par Jean-Pascal Zadi est une franche réussite.