Après le Var, l’Hérault puis la Corse, le chikungunya est également dans les Bouches-du-Rhône. L’Agence régionale de santé (ARS) annonce, ce mercredi, avoir détecté deux cas autochtones sur la commune de Salon-de-Provence, le 20 juin.
« Ces deux nouveaux cas n’ont pas de lien avec le premier cas autochtone de chikungunya identifié à la Crau (Var) le 11 juin« , précise l’ARS dans un communiqué. Pour rappel, un cas autochtone se définit par une personne ayant contracté la maladie sur le territoire, sans avoir voyagé en zone où circule le virus dans les 15 jours précédent.
Des mesures sanitaires
L’ARS assure avoir immédiatement pris des mesures sanitaires pour stopper la propagation du virus. Des opérations de démoustication sont en cours sur la voie publique, mais aussi dans les jardins privés. L’objectif est d’éliminer « les gîtes larvaires et les moustiques adultes qui peuvent » le transmettre.
Les autorités sanitaires, en lien avec la mairie, se rendent également dans les logements du quartier concernés par ces cas autochtones afin d’identifier d’éventuelles personnes pouvant présenter des symptômes.
Le chikungunya, transmis par les moustiques tigres, se caractérise le plus souvent par une fièvre d’apparition brutale, souvent accompagnée de douleurs articulaires sévères, d’une conjonctivite et d’éruptions cutanées.