Dans les premiers jours suivant la morsure, la trentenaire n’a pas voulu consulter un médecin, croyant que c’était une banale piqûre de moustique.

En Angleterre, une femme s’est retrouvée avec un « trou béant » dans la jambe et a subi des mois de douleur après avoir été mordue par une araignée dans un pub.

Paige Oldfield raconte au Daily Mirror avoir ressenti d’intenses démangeaisons quelques jours après avoir bu des verres avec une amie. Elle a alors été « horrifiée » de découvrir une marque en relief, en forme de cratère, sur son mollet droit. Elle a pris une photo pour l’envoyer à sa grand-mère, ancienne infirmière, qui l’a encouragée à consulter un médecin. Conseil que Paige n’a pas suivi, croyant à une banale piqûre de moustique. La situation a cependant dégénéré et, peu après, elle s’est retrouvée incapable de marcher, le trou s’élargissant et devenant de plus en plus douloureux.

« J’ai vraiment cru que j’allais perdre ma jambe », a témoigné l’écrivaine de 30 ans originaire de Manchester dans les colonnes du tabloïd. « C’était comme dans un film d’horreur. Du pus suintait du trou, et je le sentais couler le long de ma jambe. Je l’ai gardé aussi propre que possible, pensant que ça guérirait tout seul. Puis j’ai commencé à ressentir d’atroces douleurs lancinantes dans la jambe. Je supporte la douleur, mais là, c’était autre chose ».

Au bout d’une semaine, lors d’un frottis de routine prévu de longue date, Paige a décidé de demander conseil à l’infirmière – et même elle est restée stupéfaite. « Elle a poussé un grand cri en voyant ça. Elle a prélevé un échantillon et m’a dit que je devais me rendre à l’accueil et consulter un médecin le jour même. On m’a prescrit des antibiotiques et ma morsure a enfin commencé à montrer des signes de guérison. Les résultats du prélèvement ont également montré une forte infection ».

« Le trou dans ma jambe était si profond que je pouvais y enfoncer mon doigt »

« Mais à l’approche de la fin du traitement antibiotique, j’ai commencé à paniquer. La morsure s’était nettement améliorée, mais elle n’était pas encore complètement guérie. J’avais le sentiment qu’une fois la croûte tombée, je reviendrais au point de départ, et malheureusement, c’est exactement ce qui s’est passé. Le trou dans ma jambe était désormais si profond que je pouvais littéralement y enfoncer mon doigt si je le voulais. Dormir était devenu impossible et je ne pouvais plus porter de pantalon ; le short de vélo est donc devenu la norme. C’était un cauchemar sans fin ».

Bien qu’elle n’ait jamais reçu de diagnostic officiel, Paige pense avoir été mordue par une fausse veuve noire ou une recluse brune (aussi appelée « araignée violoniste »). Deux espèces qui peuvent infliger des morsures douloureuses, dont les symptômes vont d’un gonflement et d’une brûlure localisés à des plaies infectées et, dans de rares cas, à des douleurs nerveuses.

Finalement, la blessure de Paige n’a commencé à cicatriser qu’après plusieurs mois et lui a laissé une cicatrice « grossière ». Malgré cette marque disgracieuse qui « restera probablement là toute [sa] vie », elle est toutefois contente d’avoir conservé sa jambe et admet que son épreuve est désormais « un sujet de conversation incontournable au pub ». « Je regarde toujours autour de moi pour voir s’il y a des araignées en sirotant ma boisson ! », ironise-t-elle.