Il y a deux mois, le club a réuni une centaine de personnes pour son grand dîner annuel. Crédits : Club des entrepreneurs de Gironde
Le club des entrepreneurs de Gironde, depuis 1999, met l’accent sur les liens entre dirigeants plus que sur le business. Ici, il s’agit avant tout de « rompre l’isolement ».
« La passion d’entreprendre ». Depuis près de 25 ans, le Club des entrepreneurs de Gironde) colle bien à son slogan. « C’est d’ailleurs une particularité importante de notre structure, affirme d’emblée David Eymé, président de l’association. Nos adhérents sont des actionnaires significatifs de leur entreprise, il ne s’agit pas d’un club où l’on va croiser des directeurs commerciaux, ce qui change pas mal de choses. » Fondé à l’initiative de la CCI Bordeaux Gironde, il est avant tout dédié à rompre l’isolement des chefs d’entreprise et compte une centaine d’adhérents, tous secteurs et toutes tailles confondues. « Lorsqu’on va dans un club d’entreprise, on cherche à faire du business, on y est en représentation. Et finalement il y a peu d’endroits où l’on peut se retrouver entre paires, en parlant de ses problèmes qu’il n’est pas forcément simple de partager », reprend David Eymé. Évoluant toujours sous l’égide de la CCI, le club bénéficie de l’appui de la chambre consulaire. Cette dernière apporte son aide sur certains sujets, et « oriente un peu les entreprises vers les bonnes personnes dans l’écosystème girondin ».
Voir que l’on n’est pas seul
Le club des entrepreneurs de Bordeaux s’attache à aborder des problématiques parlant au plus grand nombre. Et de difficultés « assez classiques » vécues par des dirigeants : autour des ressources humaines (recrutements, motivation ou fidélisation), autour du financement, mais aussi de sujets d’actualité comme l’intelligence artificielle. Outre les différents formats mensuels (repas, afterwork), l’association compte trois commissions (RH et formation, communication, finance et optimisation de la vie administration). Les membres de chaque groupe, après s’être réunis, proposent une restitution des grands enjeux et des bonnes pratiques auprès des autres membres. « L’idée, c’est de voir que l’on n’est pas seul, explique David Eymé. Et de comprendre comment, dans d’autres secteurs d’activité, les adhérents s’emparent de tel ou tel sujet. »