EXCLUSIF – Le meurtrier d’Alban Gervaise, Mohamed L., vient d’être déclaré pénalement irresponsable et ne sera donc pas jugé. L’épouse du médecin militaire veut ouvrir un débat sur la récidive et le suivi des patients hospitalisés.
«Je pars chercher les enfants», écrit Alban Gervaise à sa femme, Christelle, le 10 mai 2022 à 17h46. Le médecin militaire de 40 ans doit récupérer sa fille de 20 mois à la crèche puis ses deux garçons de 3 et 7 ans à l’école catholique Sévigné, à Marseille. Une demi-heure plus tard, le père de famille n’est toujours pas rentré. Christelle Gervaise suppose d’abord des bouchons puis finit par s’inquiéter.
Son téléphone sonne quelques instants plus tard. Au bout du fil, le chef d’établissement. Il lui explique que son mari a été «agressé devant l’école» et qu’elle doit «venir rapidement». Les mots résonnent dans sa tête. Christelle Gervaise le rappelle avant de prendre la route. Elle insiste, veut connaître la vérité. On lui annonce qu’il s’agit d’une attaque au couteau.
Coup de couteau au cœur
L’agression a lieu alors qu’Alban Gervaise se trouve dans son véhicule avec sa fille sur le siège auto à l’arrière. Soudain, un inconnu, Mohamed L., 23 ans, pénètre dans l’habitacle côté passager et l’attaque avec un couteau…
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