DÉCRYPTAGE – Le premier ministre israélien revendique «une victoire historique», mais il est fragilisé sur la scène internationale, et en Israël.
Sitôt le cessez-le-feu avec l’Iran obtenu, la vie a repris ses droits en Israël. Comme si de rien n’était, les écoles ont rouvert, l’aéroport Ben-Gourion a repris son activité normale, les Israéliens sont retournés au bureau. Mais l’heure n’est pas à l’euphorie. Démarrée de manière éclatante, l’opération Rising Lion se termine en demi-teinte. Pour Benyamin Netanyahou, la trêve imposée avec fracas par Donald Trump a un goût amer.
Le premier ministre a beau revendiquer « une victoire historique », le doute subsiste. Lancée le 13 juin, la guerre contre l’Iran poursuivait deux objectifs : la neutralisation du programme nucléaire iranien et la destruction de l’arsenal de missiles balistiques. Tous deux représentaient, du point de vue israélien, une « menace existentielle » pour le pays. Dans un communiqué diffusé mardi soir, Benyamin Netanyahou affirme que le programme nucléaire a été « anéanti », grâce aux bombardements israéliens et américains sur les principaux sites iraniens…
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