Alterna Stade Poitevin – Tourcoing

Toujours égal à lui-même. Brett Walsh est apparu détendu à l’entraînement cette semaine. Comme c’est le cas depuis le début la saison. Un petit mot à ses partenaires, un échange rapide avec un Dan Lewis plus motivé que jamais ces derniers jours et toujours le sourire. Peu importe si son équipe se retrouve dos au mur après les deux défaites concédées à Roubaix face à Tourcoing. Le passeur canadien garde sa tranquillité et sa sérénité, même si ce troisième match des quarts de finale pourrait être son tout dernier sous les couleurs de l’Alterna SPVB.

« Je n’ai jamais vécu une ambiance familiale comme celle-ci »

Cette perspective et son départ programmé pour un autre club de MSL la saison prochaine ne le déstabilisent pas. Elle ne fait, même, que renforcer son désir de prolonger l’histoire avec un club où il s’est senti bien. Très bien. « Même s’il peut y avoir des similitudes avec Roeselare (2018-2020) où j’ai aussi joué, je n’ai jamais vécu une ambiance familiale comme celle-ci, glisse le joueur également passé par Monza, Halkbank Ankara et le PAOK Thessalonique durant sa carrière. Les supporters, les bénévoles, rendent ce club, cette ville, cette équipe et cette expérience si spéciale. Je garderai bien sûr de très bons souvenirs niveau volley, comme avoir joué avec Earvin (Ngapeth) par exemple, mais l’aspect familial de ce club est plus important pour moi. Ça m’a marqué et ça va rester avec moi pendant longtemps. »

Les forces en présence.

Les forces en présence.
© (Infographie NR-CP)

Quoi qu’il arrive ce samedi, les liens ne se rompront pas. Ceux qu’il a construits, jour après jour, depuis deux saisons. Naturellement, comme il y a encore quelques semaines quand il a partagé un duo au synthé, et en musique, avec son père lors d’une soirée avec les supporters. « C’est un super mec et les gens l’adorent, décrit Cédric Enard. Il est toujours positif. Il est très riche humainement, avec de belles valeurs collectives et de solidarité. » D’exemplarité également quand, en fin de saison passée, il a demandé au manager poitevin des cours renforcé de français, alors qu’il s’exprimait déjà pourtant très bien dans la langue de Molière. « Mais il allait être capitaine et m’a dit qu’il voulait parfaitement parler pour assumer ce rôle avec les arbitres, les sponsors ou la presse, poursuit Cédric Enard, qui n’hésite pas à parler « d’exemple » quand il évoque l’international canadien. Il n’y a pas ou vraiment très peu d’étrangers qui ont cette démarche. L’humain compte beaucoup pour lui. Il a été fidèle à lui-même. C’est une belle histoire lors d’une saison mouvementée. »

Car le jeu et pas mal de joueurs ont tourné autour du passeur nord-américain. Avec des hauts et des bas dans sa distribution, mais toujours en gardant sa ligne de conduite. « Ce n’est pas une saison classique mais c’était intéressant, j’ai beaucoup appris, résume Brett Walsh. Il y a eu beaucoup de défis à relever, mais on est toujours resté concentré et on n’a jamais rien lâché dans le but de trouver le meilleur volley-ball possible sur le terrain. » C’est le jour pour le montrer face aux Tourquennois. Devant ce public, entouré de personnes qui comptent tant pour lui depuis deux ans.

« Je sais que la salle va être pleine et qu’il va y avoir une ambiance de fou, assure le capitaine stadiste. On aura besoin de nos fans, de notre 7e homme. Les supporters sont toujours avec nous et vont nous donner de la force. J’ai beaucoup de confiance personnellement et collectivement. On n’était vraiment pas loin lors des deux premiers matchs. Tout peut vraiment changer. » Tout sauf lui et son histoire avec l’Alterna Stade Poitevin…

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