DÉCRYPTAGE – Le constructeur néerlandais lance son sixième modèle, un smartphone milieu de gamme plus respectueux de l’environnement et plus durable. Son patron estime que la marque devrait profiter de la montée des aspirations de souveraineté numérique en Europe.
L’ironie n’aura échappé à personne. Lors du lancement du nouveau Fairphone, ce mercredi à Amsterdam, une forêt de smartphones s’est dressée dans la salle, comme souvent dans ce genre d’événement, pour capturer le moment clé : l’apparition du dernier-né sur grand écran. À y regarder de plus près, les appareils brandis vers la scène par les journalistes arboraient pour beaucoup la pomme croquée d’Apple ou le design caractéristique des derniers Samsung ou des marques chinoises.
À l’exception des équipes du groupe, peu de précédents modèles de Fairphone dans la salle. Raymond van Eck, le directeur général du groupe, n’en aura pas été troublé. Il sait pertinemment que, dans la galaxie des smartphones, le fabricant néerlandais est encore un Petit Poucet qui a tout à faire. Avec 103.000 téléphones vendus en 2024 en Europe, la part de marché de Fairphone est marginale (moins de 0,001%). À des années-lumière même des géants Samsung (46,4 millions en 2024, selon Canalysis) et Apple (35 millions)…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Vente Flash
3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous