Par
Lucile Akrich
Publié le
24 juin 2025 à 18h46
Planté sur le gigantesque site des Coux, derrière le Centre vélo et le club La Roche Vendée cyclisme (RVC), le Berger des Coux domine le paysage post-industriel qui s’étale à ses pieds.
Cette sculpture monumentale, commandée par l’Agglomération de La Roche-sur-Yon et imaginée par le collectif nantais MONsTR, a été officiellement inaugurée vendredi 20 juin 2025, lors d’une soirée festive qui n’a pas attiré grand monde, sous la chaleur écrasante du début de l’été.
Une cinquantaine de personnes – dont beaucoup d’élus de la majorité municipale – ont profité des animations, de la musique, du banquet et des discours.
Des nichoirs pour les oiseaux
« On a voulu embarquer la population yonnaise dans ce projet », explique Frédéric Paul, le directeur de l’office de tourisme.
Dix écoles ont participé à la fabrication des nichoirs, sur les temps périscolaires. Il y a eu aussi un chantier sur les métiers du bois avec des publics éloignés de l’emploi, issus du quartier de la Vigne-aux-Roses.
Frédéric Paul, le directeur de l’office de tourisme
Ainsi, des abris pour les hirondelles et les passereaux sont intégrés dans le manteau du Berger des Coux au regard de verre.
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Pour le moment, l’ancien site de l’usine Naullet, une centrale à béton qui était implanté le long de la route de Luçon, est encore bien vide.
La collectivité souhaite récupérer l’ensemble des 30 hectares de la zone naturelle pour aménager, à terme, un minigolf et un parc de loisirs de plein air, non loin de la carrière des Coux (aujourd’hui interdite au public).
Un cheminement doux de 52 km
Ce géant marque la première pierre d’un projet touristique mené par Destination La Roche-sur-Yon, l’office de tourisme.
Le projet consiste à tracer un cheminement doux (piéton, vélo, PMR) le long de la Vallée de l’Yon, sur 52 kilomètres, depuis le Chaos de Piquet jusqu’à Dompierre-sur-Yon.
Luc Bouard, le président de l’agglomération
« C’est un projet sur quinze ans », précise-t-il.
L’objectif de l’agglo est de créer « un parcours artistique en pleine nature », pour développer, à terme, le « slow » tourisme.
Un tourisme vert, de plus en plus prisé par les estivants, pour développer l’attractivité du territoire.
« Ce projet vise à révéler les richesses naturelles paysagères et culturelles de la vallée à travers une narration originale et immersive », indique-t-on à l’office de tourisme.
À terme, d’autres géants de bois jalonneront le parcours.
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