Championnats de France aux Herbiers

Une seconde, une petite seconde. C’est l’avance qui avait permis à Thibault Guernalec d’aller décrocher son premier podium (aux dépens de l’ancien double champion de France de la spécialité, Rémi Cavagna) sur un rendez-vous national, l’an passé, autour de Saint-Martin-de-Landelles. « Je courais après depuis plusieurs années (5e en 2020 et 2022, 7e en 2023), j’étais très fier d’être parvenu à ramener cette médaille », confie le Châteaulinois d’origine. Plus libéré, délivré, l’ancien champion de France espoirs (2019) de la discipline ambitionne bien davantage en Vendée.

Nouveau cap

« Pour la première fois, j‘y vais pour le titre. J’ai un super vélo, je joue avec un matériel équivalent à celui de mes adversaires, cela me permet d’être plus serein dans ma tête, cela me tire vers le haut, cela me booste », confirme celui qui, cette saison, a passé un nouveau cap en chrono. Il a ainsi pris la 4e place du contre-la-montre de l’Étoile de Bessèges, la 7e de celui du Tour de Romandie et la 12e de celui du récent Dauphiné où l’opposition était très relevée. Elle sera moindre aux Herbiers. « Kevin (Vauquelin, son coéquipier chez Arkéa) sera l’archi favori. Derrière, ça pourrait se jouer dans un mouchoir de poche », ajoute-t-il en citant Cavagna, Armirail (le champion sortant), Thomas, Brunel, Latour ou encore le prodige Seixas.

« Sur un championnat de France, tout reste possible. C’est la forme du moment, de l’instant, qui compte ». Ça tombe bien, celle du Breton, qui devrait découvrir le Tour de France début juillet, n’a jamais été aussi bonne.