Le maire de Lyon a écrit à son homologue de Beersheva pour lui exprimer son soutien

Grégory Doucet aurait pu, pour répondre aux critiques de Charles-Franck Lévy (Pour Lyon) l’accusant d’un deux poids deux mesures dans le conflit au Proche-Orient, évoquer le courrier qu’il a adressé à son homologue, le maire de Beersheva, ville jumelée avec Lyon. Il a été envoyé le 25 juin, une semaine après les frappes sur le centre hospitalier Soroka et sur des immeubles résidentiels de Beer-Sheva, qui ont causé plusieurs morts et des dizaines de blessés.

Le Progrès a pu le lire. Le maire fait part de sa grande tristesse et exprime ses condoléances, son soutien sincère et sa solidarité envers les victimes, les familles touchées, ainsi qu’envers l’ensemble des habitants. Il appelle à la paix : « Que le respect de la vie et des lois internationales guide le retour à la sérénité, pour le bien de tous. »

Et écrit : « L’hôpital représente l’un des piliers de la protection civile dans le cadre du droit international humanitaire. C’est pourquoi toute attaque affectant une infrastructure médicale est, en droit, condamnable, et moralement inacceptable. Il est temps de réaffirmer notre attachement aux principes de la Convention de Genève : le ciblage de civils, de patients ou d’infrastructures de santé constitue une violation grave. »