« Bonjour, c’est pour un parloir ? » Derrière l’hygiaphone à l’entrée du centre pénitentiaire de Saint-Etienne, l’agent s’enquiert du motif de la visite. « Andrée Taurinya, députée de la Loire, je viens exercer mon droit de visite parlementaire. »
Pendant que le fonctionnaire enregistre son entrée, la porte s’ouvre et un homme sort du bâtiment. « Oh, Mme Taurinya, vous allez bien ? » La députée (LFI) de la deuxième circonscription mobilise ses souvenirs : « Nous sommes-nous croisés lors d’une réunion publique ? » L’homme l’éclaire : « Je suis visiteur de prison et vous ai vue lors de votre dernière visite. »
Une longue liste de courses
Il faut dire que la parlementaire ne lâche pas le dossier des conditions de détention à La Talaudière, qui abrite le centre pénitentiaire stéphanois. Ce vendredi 20 juin, elle y effectuait sa cinquième inspection depuis son accession au palais Bourbon en 2022.
Les personnels y sont rodés. Le…